FLASH INFO - A son tour, l’association France Assos santé Auvergne Rhône-Alpes s’inquiète du choix fait par le conseil d’administration du groupement hospitalier mutualiste d’entrer en négociation exclusive avec Doctegestio en vue de reprendre la clinique mutualiste de Grenoble. Et pointe l’aveuglement des dirigeants sur les pratiques du potentiel repreneur.
Dans un communiqué, l’association des usagers de la santé qui sur la région fédère 140 associations alerte sur les risques que fait courir sur l’offre de soins la mainmise d’un groupe qui s’est fait une spécialité de reprendre les établissements en difficulté.
L’association se dit « vivement préoccupée par un projet qui semble davantage orienté vers la rentabilité d’un investissement qu’à une offre de soin au service des usagers ». Et de s’interroger quant aux garanties apportées par Doctegestio à la lecture de plusieurs articles de presse relatant « ses pratiques manageriales peu scrupuleuses ayant conduit à différentes condamnations aux Prud’hommes », dont le dernier en date à Saint-Lô.
« Il ne doit pas y avoir d’aveuglement de la part des cédants alors que Doctegestio a été plusieurs fois épinglé pour s’être positionné comme le mieux offrant avant de mener une politique à rebours des valeurs affichées, souligne François Blanchardon, le président de l’organisation régionale. Nous craignons un impact négatif à terme sur les restes à charge, la qualité et la sécurité des accompagnements des personnes, préoccupations premières des usagers du bassin grenoblois ».