FLASH INFO – Depuis le 6 juin, la Ville de Grenoble expérimente la piétonnisation temporaire de certains secteurs les week-ends. Objectif, après une expérience rue de Strasbourg : « faciliter la distanciation physique et soutenir l’économie de proximité, tout en maintenant une bonne entente de voisinage ».
Une occasion en or de déambuler dans les rues en chanson. C’est précisément ce que va faire le duo de musicien Les Noodles. La compagnie reprendra de grands titres de la chanson française. Des titres d’Édith Piaf, de Charles Aznavour, ou encore de Georges Brassens pour ne citer qu’eux.
« On va chanter des chansons d’amour sur les terrasses. Les gens pourront choisir la chanson qu’ils veulent entendre dans un menu et on l’interprétera », explique Véro Frèche, directrice artistique de l’association. Toute une pléiade de chansons interprétées à l’accordéon et au chant qui traverseront les Halles le matin vers 10 h 45 et la rue Lakanal à midi. Pour finalement se terminer quai Saint-Laurent le soir de 20 heures à 21 h 30.
La municipalité entend ainsi promouvoir la piétonnisation de ces secteurs. Cette même piétonnisation qui, il y a un mois encore, avait provoqué l’ire et le ressentiment des unions de quartiers, non concertés sur ce projet 1Cf. note en fin d’article.
La mairie invite par ailleurs les spectateurs à respecter les gestes barrières. Et met en garde contre un potentiel rassemblement de trop nombreuses personnes.
Envie d’un petit aperçu ? Retour en images sur la déambulation du 11 juillet quartier Saint-Laurent :
1 Note ajoutée le 18 juillet 2020 à 10 h 40 :
Pour rappel, les unions de quartier ont proposé que les rues piétonnisées soient animées par des déambulations d’artistes mobiles « afin d’éviter sanitairement les rassemblements » lors de la deuxième réunion de concertation du 22 juin en mairie. Une mesure qui a recueilli d’emblée l’assentiment unanime des professionnels présents et a été mise en œuvre par la municipalité à partir du cinquième samedi de test, à savoir le 11 juillet.
« Après deux samedis piétonnisés, nous avions en effet constaté qu’à Championnet-Lakanal, faute d’attractivité, il n’y avait pas plus de public dans notre secteur, sinon moins », précise Michel Voilin, président de l’Union de quartier Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche. « Ce qui au regard des gênes apportées aux riverains et habitants, voire à certains commerces, était paradoxalement contre-productif commercialement, l’accessibilité pour les clients étant aussi moins facile, en déplacements et stationnements. » Une preuve, selon ce dernier, que le dialogue demandé légitimement a contribué à améliorer l’organisation.