EN BREF – À Grenoble et Lyon, après les bassins des piscines municipales, des femmes voilées activistes soutenues par l’Alliance citoyenne portent désormais leurs actions sur les salles de sport. Parfois avec succès. Alors que dans la capitale du Dauphiné, les militantes réclament d’Éric Piolle tout juste réélu maire qu’il modifie le règlement intérieur des équipements municipaux pour accepter le burqini, des salles de remise en forme acceptent déjà le hijab.
Un an après les actions chocs de femmes voilées dans les piscines municipales de Grenoble pour faire une place au burqini, peu de choses ont changé aux abords des bassins. Dans la capitale du Dauphiné, le maillot intégral reste interdit. Interpellé par l’Alliance citoyenne de Grenoble qui dénonçait une discrimination, le Défenseur des droits n’a pour l’instant pas tranché.
Statu quo ? Pas vraiment. Car, sur le terrain, un petit groupe de femmes, voilées ou non, continuent de porter la question sur la place publique. « Un an après nos actions de désobéissance civile, nous sommes toujours aussi déterminées à porter notre combat aussi loin qu’il le faudra », affirment-elles sur la page Facebook de l’association.
« Nous demandons à Éric Piolle […] de se mettre à nos côtés pour l’émancipation et l’égalité en changeant le règlement intérieur des piscines municipales à Grenoble », expliquent-elles dans ce texte, signé d’un collectif de treize noms, se présentant comme un « syndicat » (sic) des femmes voilées et libres de l’Alliance citoyenne de l’agglomération grenobloise. Cette “tribune” annonce-t-elle des actions à venir ?
Après les piscines municipales, les salles de sport
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