FIL INFO – Nouvelle étape du plan Échirolles solidaire : en vue du déconfinement le 11 mai prochain, le maire de la ville Renzo Sulli veut faciliter la collecte et la production de masques en tissu grand public. L’occasion, pour lui, de tacler le manque d’anticipation du gouvernement.
Plus que trois semaines. Le 11 mai prochain, le pays devrait débuter son déconfinement. Si de nombreuses interrogations persistent, certaines communes prennent les devants, comme celle d’Échirolles. Renzo Sulli annonce ainsi plusieurs mesures pour organiser la collecte et la production de masques en tissu grand public, dans le cadre de son plan Échirolles solidaire.
Renzo Sulli critique la politique gouvernementale
Le maire estime que sa commune se doit d’apporter une « contribution décisive » dans la fourniture de masques. Mais juge « inadmissible qu’un approvisionnement anticipé par l’État n’ait pas été mis en place ».
Car les besoins de la population seront « très importants… et la Ville ne pourra répondre à tous ». De même, le « dépistage systématique annoncé en Ehpad » est toujours attendu.
« Ce qui est très inquiétant pour la santé de nos aînés », juge Renzo Sulli.
Un point de collecte et cinq lieux de production
La Ville a « d’ores et déjà commandé 6 000 masques ». Et, pour pouvoir en fournir davantage, elle met en place, dès lundi 20 avril, un « point de collecte unique de l’ensemble des masques produits sur la commune ».
Rendez-vous dans la salle de la Quinzaine de l’hôtel de ville, chaque lundi et vendredi de 10 à 12 heures. Les habitants pourront apporter du tissu et des élastiques ou en récupérer pour produire des masques chez eux. À noter : les volontaires devront « remplir une attestation de déplacement dérogatoire pour mission d’intérêt général ».
Par ailleurs, afin d’augmenter la production de masques en tissu grand public, cinq maisons des habitants vont servir d’ateliers de production du lundi au vendredi de 14 heures à 17 heures.
La Ville s’engage à mettre à disposition des volontaires « des machines à coudre, du tissu de coton et des élastiques ». Avec la volonté de « pouvoir proposer, dès le 11 mai, un masque au plus grand nombre ».
Thomas Courtade