FIL INFO – Après trois semaines écoulées de confinement, Alexis Jolly, président du groupe Rassemblement national d’Échirolles, a adressé un courrier au maire de la ville sur la gestion de la crise. S’il ne remet pas fondamentalement en cause les mesures prises par Renzo Sulli, il préconise toutefois de nombreux ajustements.
Le confinement généralisé depuis le 17 mars dernier a, par la force des choses, marqué un coup d’arrêt pour les joutes politiques et électorales au niveau local. Cela n’empêche pas certains de donner leur point de vue quant à la gestion de la crise.
À l’instar d’Alain Carignon à Grenoble, Alexis Jolly a adressé une lettre à Renzo Sulli, le maire d’Échirolles. Le conseiller municipal d’opposition RN reconnaît que les « mesures prises répondent à bon nombre des besoins de nos concitoyens ». Mais il suggère d’autres mesures pour une « gestion collective de la crise sanitaire ».
Demande d’un couvre-feu
La principale de ces mesures est, à n’en pas douter, l’instauration d’un couvre-feu à Échirolles. Elle est même jugée « indispensable » selon Alexis Jolly, qui rappelle que le « confinement n’est pas respecté dans plusieurs secteurs de la ville ». Un jeune
Échirollois vient d’ailleurs d’être condamné par le tribunal de Grenoble pour le non-respect des mesures de confinement à de multiples reprises.
Manque d’informations et soutien de l’activité
Celui qui est aussi le responsable départemental du RN regrette par ailleurs « d’être le seul [opposant] à ne pas avoir été informé » des souhaits du maire sur la situation et « du plan d’action mis en place par la commune ». De même, il réclame que certaines « informations supplémentaires » soient accessibles à la population. Via notamment la mise en place d’une « FAQ » (foire aux questions).
Enfin, il propose de lister « les différents commerces de la ville pratiquant la livraison à domicile ». Une solution permettant de « pouvoir commander sans avoir à sortir de chez soi ». Mais aussi de « soutenir l’activité », inévitablement mise à mal depuis plus de trois semaines.
Thomas Courtade