FIL INFO — Après deux jours et demi de grève, les agents du service élections de la Ville de Grenoble ont repris le travail. Ils ont obtenu une bonification sur les périodes chargées en matière d’accueil du public, mais pas le paiement des journées de grève.
Après deux jours et demi de grève, le syndicat Force ouvrière de la Ville de Grenoble annonce la reprise du travail des sept agents du service élections-enquêteurs. Le mouvement d’arrêt de travail avait débuté le lundi 9 mars. Soutenus par FO et la CFTC, les agents demandaient une revalorisation salariale de 150 euros bruts, en considérant que la grille de salaires et de primes mise en place par la municipalité était inégalitaire.
« L’employeur […] dit qu’il ne peut en rien augmenter le salaire », indique le syndicat dans une note interne. La Ville se réfère ainsi au statut des agents et à la délibération du conseil municipal de juillet 2018 fixant la grille salariale des agents. Une délibération, rappelait Patrick Fiorina du syndicat FO, alors très contestée par des représentants du personnel. Y compris au travers d’un « nombre très important de recours ».
Les agents obtiennent une bonification
Qu’ont obtenu les agents ? Un versement NBI (nouvelle bonification indiciaire) « pour les mois où l’accueil du public représente plus de 50 % du temps de travail ». En somme, une prime supplémentaire qui concerne pour les élections municipales les mois de janvier à mars 2020. En revanche, l’employeur n’a pas accédé à la demande de paiement des deux jours et demi de grève observés par les agents.
L’arrêt de travail des agents du service élections n’était pas le premier mouvement syndical de l’année à l’Hôtel de Ville de Grenoble. Eux aussi soutenus par FO et la CFTC, les agents du service d’accueil avaient, pour leur part, déposé un préavis pour la journée du lundi 17 février. En cause ? Une fois encore un salaire jugé trop faible et une remise en cause de certaines missions jugées inadaptées.