EN BREF – Candidat à la mairie de Grenoble en mars prochain, le délégué interministériel à la lutte contre la pauvreté Olivier Noblecourt a finalement mis un terme à sa mission auprès du gouvernement. Et réfute l’idée de retrouver son poste si le fauteuil de maire de Grenoble lui échappe…
Olivier Noblecourt a officiellement mis fin à ses fonctions de délégué interministériel en charge de la prévention et de la lutte contre la pauvreté.
La décision, annoncée il y a trois semaines, concomitamment à l’officialisation de sa candidature à la mairie de Grenoble, a été entérinée par un décret paru le 6 janvier et un communiqué du ministère des Solidarités.
Depuis un an, celui qui fut adjoint du maire socialiste Michel Destot travaillait, d’abord de manière informelle puis au sein d’un collectif, à monter un projet pour Grenoble dans le cadre des municipales. Entre notamment, sur sa gauche, le maire écologiste sortant Éric Piolle et, sur sa droite, la candidate du gouvernement Émilie Chalas et l’ancien maire de Grenoble Alain Carignon. Ce tout en poursuivant sa mission auprès du gouvernement.
Un « double jeu » que lui reprochaient ses adversaires politiques, mais aussi certains de ses ex-camarades socialistes – dont certains ont depuis rejoint le maire sortant.
L’intérim assuré par son bras droit Vincent Reymond
C’est le bras droit d’Olivier Noblecourt, Vincent Reymond, qui est, depuis, chargé d’assurer l’intérim. Pourquoi de l’interim ? S’agirait-il d’une parenthèse qui pourrait être rapidement refermée par le quadragénaire en cas d’échec aux municipales ? Celui-ci s’est-il gardé la possibilité de faire machine arrière si le fauteuil de maire de Grenoble lui échappait ?
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