FIL INFO — Le maire de Grenoble Éric Piolle vient d’adresser un courrier au préfet de l’Isère pour lui demander la mise en place de radars sur le territoire de sa commune. Objectif ? Lutter contre l’insécurité routière, notamment liée aux excès de vitesse, par le biais de la vidéo-verbalisation. Avec une priorité donnée aux abords des écoles.
Un complément aux radars pédagogiques ? Le maire de Grenoble Éric Piolle vient d’adresser un courrier au préfet de l’Isère Lionel Beffre pour demander la mise en place de radars fixes sur certaines zones de la Ville. Une interpellation qui fait suite à un premier rendez-vous organisé le 24 octobre, au cours duquel les élus s’étaient déclarés favorables à la vidéo-verbalisation. En jeu ? La sécurité routière, « au cœur de [leurs] préoccupations ».
« À Grenoble (…), l’insécurité routière et le sentiment d’insécurité routière demeurent », écrit le maire. Ceci malgré les dispositions prises « pour un aménagement de l’espace public plus apaisé » : la piétonnisation de certaines voies, la création de nouvelles pistes cyclables, ou encore la généralisation du 30 km/h sur l’ensemble de la commune. Une limitation de vitesse qui, passée une certaine heure sur certains axes, émeut peu les automobilistes.
Priorité aux abords des écoles
« Les incivilités et infractions routières répétées et, plus particulièrement, les dépassements de la vitesse maximale autorisée sur les grands axes de notre ville, sont sources de nuisances, d’inquiétude et de danger pour de nombreux habitant-es », décrit ainsi le maire dans son courrier. Qui fait valoir le « haut niveau de présence de la Police municipale », insuffisant semble-t-il à modérer les ardeurs de quelques conducteurs.
C’est pourquoi le maire demande, de nouveau, à l’État d’installer « des dispositifs de contrôle de vitesse de type radar fixe automatisé sur les grands axes de la commune de Grenoble ». La priorité ? « Les abords de plusieurs écoles de notre ville ». Éric Piolle juge que ces radars « viendraient efficacement compléter » les mesures d’aménagement prises par la municipalité devant certains établissements, comme l’école Marceau.
« Les services de la Ville se tiennent à votre disposition, en bonne intelligence avec la Métropole, pour étudier conjointement un plan de déploiement phasé de ces dispositifs de contrôle », conclut le maire. En octobre, le délégué aux déplacements de la Ville Jacques Wiart posait déjà une première condition : que les radars en question soient signalés, afin de ne pas prendre les contrevenants par surprise.