FIL INFO — La Métropole de Grenoble mettra en place à partir de 2020 un dispositif de Pass numérique. Son objectif ? Permettre à 4 000 personnes de bénéficier de séances de formation au numérique. Lauréate d’un appel à projets, l’initiative sera financée à hauteur de 64 % par l’État.
Des formations gratuites au numérique pour 4 000 habitants de la Métropole : tel est l’objectif du Pass numérique déployé en 2020 par la Métro. Un dispositif rendu possible suite à un appel à projets lancé par l’État et la Mission société numérique. Appel à projets remporté par la Métro, aux côtés de nombreuses autres collectivités et qui permettra un financement par l’État à hauteur de 64 % du Pass numérique. Soit une somme de 112 000 euros sur les 175 000 prévus.
Le principe du Pass numérique ? « Des chèques numériques permettant aux publics les plus
en difficulté dans l’usage d’Internet de bénéficier de formations gratuites », résume la Métropole. Les personnes bénéficiaires seront identifiées « au plus près du terrain », indique encore la collectivité. Soit en lien avec les antennes de quartier, les maisons des habitants, les écrivains publics, ou encore les Caisses d’allocation familiale ou de retraite.
« Une problématique d’accès aux droits »
« Afin d’identifier les bonnes formations, de pouvoir orienter les publics et de distribuer les chéquiers, des conseillers tiendront des permanences en lien avec les espaces numériques présents sur tout le territoire », décrit la Métro. Des chéquiers qui donneront accès à plusieurs séances de formation au numérique, depuis l’utilisation d’une boîte mail jusqu’aux démarches en ligne en passant par la recherche de logement.
Une nécessité, aux yeux de la collectivité. « Alors que le gouvernement vise la dématérialisation de 100 % des démarches administratives d’ici 2021, (…) une partie [de la population] reste toutefois éloignée du numérique », notent les services métropolitains. Pour qui « la question de l’accès au numérique devient une problématique d’accès aux droits », dès lors qu’un Français sur cinq s’estime en difficulté pour utiliser les plateformes numériques.