DÉCRYPTAGE - Le choix des militants grenoblois et de la fédération du PS de l'Isère de soutenir le collectif emmené par le délégué interministériel Olivier Noblecourt va-t-il emmener le Parti socialiste au bord de l'implosion ? À Grenoble, certains ne font désormais pas mystère de leur volonté de rejoindre le maire sortant pour le premier tour des élections municipales. Reste que la balle est dans le camp des instances nationales. Lesquelles demandent à l'ex-adjoint PS de se positionner clairement et de quitter ses fonctions parisiennes.
Rififi au Parti socialiste. À Grenoble, le parti d'Olivier Faure se déchire autour de la candidature, pas déclarée mais qui ne fait guère mystère, d'Olivier Noblecourt à la mairie de Grenoble.
Hier adjoint PS à la Ville de Grenoble sous Michel Destot, aujourd'hui délégué interministériel sous Emmanuel Macron, Olivier Noblecourt prépare son retour après plusieurs années d'absence dans la capitale du Dauphiné. Et ce par l'entremise d'un collectif, Grenoble Nouvel Air, mis sur orbite depuis quelques mois pour rassembler les forces « progressistes » de gauche.
S'il n'est plus socialiste – il n'a plus sa carte du parti depuis deux ans – Olivier Noblecourt n'en convoite pas moins le soutien de son ex-famille politique. Peut-être au risque de diviser, si ce n'est d'achever, un parti qui peine déjà à aller à la pêche aux candidats dans une ville que l'on dit acquise à la gauche.
La seule candidate déclarée pour le poste de premier des socialistes à Grenoble a finalement retiré sa candidature. Marie-Josée Salat, conseillère municipale d'opposition à la ville de Grenoble, a jeté l'éponge, prête désormais à rejoindre les rangs du… maire sortant, l'écologiste Eric Piolle. Elle ne serait par ailleurs pas seule à faire sécession.
Petits arrangements en coulisses ?
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 83 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous