FOCUS – Élus et membres du Collectif de l’Étoile ferroviaire de Veynes tirent le signal d’alarme. Si le prochain comité de pilotage autour de la ligne Grenoble-Gap n’acte pas l’engagement de l’État dans les travaux, sa fermeture pourrait être inévitable. Rendez-vous est donné le 22 octobre à la préfecture de Grenoble.
« L’argent est là. Et maintenant la question est de savoir quand est-ce que l’on démarre les travaux ! », lance Guillaume Gontard. Le sénateur de l’Isère évoque, là, les travaux de la ligne ferroviaire Grenoble-Gap, en attente de rénovation depuis plusieurs années. Une ligne ardemment défendue par le Collectif de l’Étoile ferroviaire de Veynes, qui multiplie depuis plusieurs années actions et communiqués pour éviter sa fermeture.
C’est autour de ce collectif que plusieurs élus se sont donné rendez-vous pour une conférence de presse, le lundi 14 octobre à Grenoble. Étaient ainsi présents le sénateur Guillaume Gontard. Mais aussi le président de Grenoble-Alpes Métropole Christophe Ferrari, le maire de la Ville de Grenoble Éric Piolle, le président du SMTC Yann Mongaburu, ainsi qu’un représentant de la députée PS de l’Isère Marie-Noëlle Battistel.
Des annonces non suivies d’effet
Si la gauche prédominait ce jour-là parmi les élus rassemblés, le Département de l’Isère et la Région Auvergne-Rhône-Alpes se sont tout autant déclarés comme partenaires financiers des travaux à réaliser sur la ligne. Laurent Wauquiez a même récemment indiqué être prêt à porter à 10 millions d’euros la participation de la Région. Une annonce que Lionel Perrin, le représentant du collectif, accueille toutefois avec méfiance. Quitte à reprocher purement, simplement et vertement à nos confrères du Dauphiné libéré d’avoir osé en faire état.
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