FIL INFO — Les organisations syndicales lycéennes et étudiants UNL, Unef et CNT Campus appellent à un rassemblement devant la présidence de l’UGA, le vendredi 27 septembre… après un première mobilisation le mercredi 25. Motif ? Une dizaine d’étudiants n’ont pas encore pu intégrer une formation, alors que certains cours ont déjà commencé.
Un « avis de recherche » a été lancé « suite à la disparition de Patrick Lévy ». Une fois n’est pas coutume, les organisation syndicales lycéennes et étudiants UNL Isère, Unef Grenoble et CNT Campus 38 usent de l’humour pour interpeller le président de l’Université Grenoble-Alpes (UGA). Et feignent de le craindre volatilisé, après avoir tenté sans succès de le rencontrer à l’occasion d’un rassemblement devant le bureau du président le mercredi 25 septembre.
Raison de la mobilisation ? « Une dizaine d’étudiant-e‑s (…) restent sur le carreau, sans inscription et alors que les cours ont déjà largement débutés (sic) », écrivent les organisations. Qui considèrent que Patrick Lévy trahit son engagement pris en 2018 de trouver une place à l’UGA pour tous les bacheliers. Quitte à compter sur les refus ou les désistements pour pouvoir “caser” les jeunes en liste d’attente de Parcoursup.
Un nouveau rassemblement prévu le vendredi 27 septembre
Si les étudiants n’ont pas pu rencontrer Patrick Lévy le mercredi 25 septembre, ils espèrent avoir plus de chance… le 27.
« Seule une extension de la mobilisation permettra de retrouver Patrick Lévy et de lui faire inscrire la dizaine d’étudiant-e‑s mobilisé-e‑s pour leur inscription », affirme l’Unef, l’UNL et la CNT, en appelant à un nouveau rassemblement le vendredi à 9 h 30, une fois encore devant les bureaux de la présidence de l’UGA.
Un appel lancé non sans ironiser sur la présence du président aux côtés de la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, le 19 septembre dernier.
« Patrick Lévy avait exposé ses divergences avec la ministre tant sur la question de la sélection que sur celle de la hausse des frais d’inscription pour les étudiant-e‑s étrangère‑s », raillent ainsi les syndicats.
Et ceux-ci de qualifier le Deeptech Tour, raison de la venue à Grenoble de la ministre, comme « le dernier avatar du patronat pour venir accaparer l’argent public ». Soit, à leurs yeux, « l’exact opposé d’une fac ouverte à tou-te‑s les bachelièr-e‑s et fermée aux intérêts privés ».