FIL INFO – Le référendum d’initiative partagée pour soutenir la loi contre la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) se poursuit jusqu’au 12 mars 2020. Pour permettre à tout un chacun d’y participer, la Ville de Grenoble met à disposition à l’hôtel de Ville un accès informatique et des formulaires Cerfa.
Pour ou contre la privatisation des aéroports de Paris ? Cette opération prévoit la cession par l’État de 50,6 % de ses parts dans le capital d’Aéroports de Paris. Devant la montée de l’opposition parlementaire à ce projet, un processus de Référendum d’initiative partagée a vu le jour.
Objectif de ses promoteurs : récolter 4,7 millions de signatures. Un score qui permettrait de soutenir la proposition de loi « visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ».
Dans le cadre de ce référendum national, les mairies des villes les plus importantes de chaque canton proposent aux citoyens des moyens d’accès pour participer au référendum. C’est notamment le cas dans la capitale des Alpes.
Des dispositifs de participation mis à disposition à la mairie de Grenoble
Hôtel de ville de Grenoble – © Eléonore Bayrou – Placegrenet.fr
Grenoble met ainsi à disposition des dispositifs pour apporter sa signature. Une participation proposée à tous les citoyens français majeurs inscrits sur les listes électorales.
Ceux-ci ont deux façons de participer au référendum. D’une part, l’Hôtel de Ville met en libre service un ordinateur pour accéder à la plateforme installée par le ministère de l’Intérieur. D’autre part, l’accueil de la mairie propose des formulaires Cerfa à remplir pour signer la pétition.
Pour chacune de ces démarches, il est impératif de disposer de sa carte d’identité ou de son passeport. La comptabilisation d’une signature prendra cinq à sept jours. Quant à l’Hôtel de Ville, il est ouvert du lundi au vendredi de 8 heures à 17 heures jusqu’au 23 août, puis aux horaires habituels jusqu’en mars 2020.
Une forte mobilisation locale
Déjà en juillet, un groupe d’opposants au projet de privatisation s’était mobilisé dans le centre-ville de Grenoble pour inciter les citoyens du département à participer à cette démarche nationale.
Les signataires de l’appel devant la fontaine des Trois ordres. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Depuis la fin du mois de juin 2019, plus de 11 000 signatures contre la privatisation d’ADP ont été recueillies en Isère.
Pauline Defélix