FIL INFO – Grève pour le climat le 15 mars, Marche pour le climat le 16. La fin de semaine sera marquée par les préoccupations environnementales à Grenoble. Nombre d’organisations appellent les Grenoblois, dans le cadre de mobilisations nationales, voire mondiales, à réclamer une lutte drastique contre le réchauffement climatique.
Les militants en lutte contre le réchauffement climatique ne désarment pas à Grenoble. Après le succès de la cordée pour le climat organisée le samedi 9 mars depuis la Bastille jusqu’au centre-ville de Grenoble, associations et syndicats appellent à deux nouveaux rendez-vous en fin de semaine : une grève pour le climat le vendredi 15 mars, suivie le samedi 16 mars d’une Marche pour le climat. Ceci dans le cadre d’un appel à la mobilisation nationale, et même mondiale.
À Grenoble, c’est l’Union nationale des lycéens (UNL) Isère qui porte le mouvement de grève du 15 mars, soutenu par dix autres organisations dont la CGT, Solidaires, l’Unef, EELV ou encore les Jeunes communistes. Une « assemblée des jeunes sur le climat » est prévue à 13 heures au Jardin de ville. Suivie d’une « grande manifestation pour la planète et le vivant » à compter de 14 heures, depuis la gare de Grenoble.
Le mot d’ordre ? « Face à l’urgence climatique et sociale, les jeunes du monde entier appellent à une grande journée de mobilisation internationale pour défendre la planète et interpeller quant aux inégalités sociales et au désastre environnemental », écrit l’UNL sur la page Facebook du rendez-vous. Avant d’appeler lycéens, étudiants, travailleurs et « précaires », sans oublier les Gilets jaunes, à rejoindre le mouvement.
Une (nouvelle) Marche pour le climat
Le lendemain, c’est de nouveau au départ de la gare de Grenoble que la Marche pour le climat se déroulera, avec un rendez-vous fixé cette fois à 13 h 30. Organisée par les collectifs Il est encore temps Grenoble et Alternatiba, cette Marche vise à « maintenir la pression » sur les autorités locales et nationale. Ceci afin de leur faire « respecter leurs engagements internationaux pour l’environnement mais également ceux pris devant les électeurs ».
Les Marches pour le climat sont des rendez-vous récurrents sur Grenoble. En octobre et décembre 2018, puis en janvier 2019, plusieurs milliers de Grenoblois ont déjà défilé pour réclamer des mesures environnementales concrètes. Et clamer leur désir de « changer le système, pas le climat », comme le proclame toujours l’un des slogans-phares de la mobilisation. Tout en appelant, comme en décembre, à « faire sonner l’alarme climatique ».
FM
FESTIVAL GAME-O-VERT À SCIENCES PO
« L’immobilisme qui nous mène vers un effondrement certain, ou la transformation radicale de la société pour tenter de survivre » : tel est le schisme posé par le festival Game o‑vert, organisé du 11 au 15 mars par Sciences-Po Grenoble. Son objectif : « Informer et sensibiliser via des conférences, ateliers, forums et pièces de théâtres engagées ». Et savoir si « la partie va finir par un Game Over » ou si « le jeu passe[ra] enfin au vert ».
Parmi les thèmes des conférences : l’énergie nucléaire, Karl Marx penseur de l’écologie, les migrations climatiques, l’alimentation ou la réduction des déchets. Le festival s’accompagne également de spectacles ou de projections, telles celle du film Demain le mercredi 12 mars à 19 heures. Sans oublier un « after work » autour d’un buffet végétarien et de la musique techno, le jeudi 14 mars de 19 h 30 à 23 heures.
Parmi les invités du festival, l’ancienne ministre Cécile Duflot, le cofondateur du parti Nouvelle Donne Pierre Larrouturou, ou l’astrophysicien Aurélien Barrau. La Ville de Grenoble y est également représentée : le maire Éric Piolle participe ainsi au débat « Comment transformer les consciences écologiques en force politique ? » le jeudi 14 mars. Tandis que son conseiller spécial Enzo Lesourt évoquait « l’anthropocène et l’effondrement » le lundi 11 mars.