REPORTAGE VIDÉO - Journée compliquée pour les gilets jaunes, ce samedi 9 mars à l'occasion du “printemps jaune” annoncé pour l'acte XVII du mouvement à Grenoble. Une forte présence policière et des fouilles systématiques ont contrarié le déroulement de la manifestation, tandis que son passage dans le quartier Mistral a suscité quelques controverses.
Pour l'acte XVII de leur mouvement ce samedi 9 mars, les gilets jaunes grenoblois avaient annoncé une manifestation en forme de “printemps jaune”. Oublié l'habituel point de rencontre au pied de la tour Perret, parc Paul Mistral. Les gilets jaunes s'étaient, cette fois-ci, donné rendez-vous à 10 heures près du pont Bachelard.
De là, la manifestation devait s'élancer dans les rues de Grenoble et s'accompagner de différentes actions. Notamment auprès des sociétés General Electric (ex-Alstom) et Caterpillar, situées non loin du point de rassemblement. Le cortège devait ensuite se rendre devant le siège grenoblois du Medef, avant de s'arrêter parc Paul Mistral pour un moment festif.
Une fouille systématique des gilets jaunes avant la manifestation
Sauf que, sur place, près du pont Bachelard, un impressionnant déploiement de police attendait les gilets jaunes. Du jamais vu à Grenoble depuis les débuts du mouvement, le 17 novembre dernier.
Fallait-il y voir la crainte de débordements alors même que le quartier Mistral avait connu de violents affrontements ? Toujours est-il que près de 170 policiers de la CRS 47 ont procédé à la fouille systématique des manifestants, avant que le cortège ne soit enfin autorisé à s'élancer… sans parvenir toutefois à atteindre ses objectifs initiaux.
Retour en images sur quelques séquences de ce “printemps jaune” grenoblois. Une saison à peine née et déjà confrontée à la dure réalité des consignes données aux forces de l'ordre. Et qui a suscité controverses et confusions concernant le passage du cortège dans le quartier Mistral.
Joël Kermabon