EN BREF – Les auteurs du comics grenoblois Overkiller ont lancé, le 21 janvier dernier, une campagne de financement sur le site Ulule pour la publication du deuxième tome, après un premier sorti en 2015. Une belle réussite, le montant escompté ayant été largement dépassé, mais les auteurs ont revu leurs ambitions à la hausse. Fin de campagne et impression d” »Overkiller : Over the rainbow » le 7 mars 2019.
Après le succès d’Overkiller : Requiem for a mime, les créateurs s’apprêtent à boucler leur campagne de financement pour le deuxième tome de la bande dessinée. Sur le site Ulule, il est encore possible d’apporter son soutien à cette BD grenobloise jusqu’au jeudi 7 mars 2019.
« Comics français ambitieux et provocateur. » C’est ainsi que ses auteurs présentent la bande dessinée Overkiller. L’équipe ? Fred Mansour, scénariste, développeur et éditeur, Rodolphe Bax, dessinateur et graphiste, et Gaétan Georges, illustrateur et coloriste.
Les comics français ayant du mal à s’imposer sur la scène éditoriale, les auteurs d’Overkiller ont opté pour la création d’un label grenoblois indépendant : Uppercut Editions. Overkiller en est la première production.
Un humour bien français
Le comics « mélange différents styles ». Basé sur un « format et univers plutôt comics américain », la bande dessinée aspire toutefois à un « humour bien français ». Difficile de faire rire de clichés et stéréotypes sans déraper dans le lourd. Les créateurs ont tenté le coup… et ça marche. Américains, Russes, Allemands et Français… les préjugés culturels sont pleinement explorés de façon originale et amusante.
Le décor ? Une métropole, appelée « Atros City », régie par des entreprises, mafias et simples criminels, dans un univers fictif. Le héros de l’aventure, Lancelot Dupuis alias Overkiller, un personnage assez loufoque. L’antihéros par excellence.
Assassin de profession recherché par la police – sa prime de capture s’élevant à 45 000 dollars – cela ne l’empêche pas de se mettre en couple avec une agent du FBI. Ce n’est qu’au fil de la lecture qu’on lui découvre des qualités plus attrayantes. Coque dure, noyau tendre, pourrait-on croire… quoique.
Un ton complètement décalé
« Le ton se veut complètement décalé ». Et il l’est. En dépit de certaines scènes plutôt violentes, la BD Overkiller n’est toutefois pas réservée à une classe d’âge définie. Sans doute pas du goût de tout le monde, elle reste néanmoins convaincante. Le succès de la campagne de financement en est la preuve.
La lecture du premier tome est conseillée. « Overkiller : Requiem for a mime » sorti en version papier en 2015 reste disponible gratuitement à la lecture sur le site du comics. Le second tome « Overkiller : Over the rainbow », volume plus large que le précédent, sera imprimé dès la fin de la campagne de financement sur Ulule, le 7 mars 2019. Il est déjà en prévente sur le site Ulule.
Une semaine après le lancement du financement participatif du tome 2 d’Overkiller via Ulule (le 21 janvier 2019), l’objectif initial a été plus qu’atteint. La campagne approche à ce jour la barre des 9 000 euros, l’objectif initial étant de 4 000 euros. Actuellement, avec les dons récoltés, 2 000 exemplaires pourront être imprimés.
Il est encore possible de contribuer à partir de 5 euros. Pour cette contribution minimale, on reçoit une carte postale des créateurs pour remerciement. À partir de 50 euros, le nom du donateur sera ajouté dans à la page de remerciement du tome 2. Avis aux amateurs !