FIL INFO – Grenoble École de management fait partie des six lauréats des Trophées des campus responsables. Une distinction qui salue le “Gem Refugee Grant Program”, un programme de formation dédié aux réfugiés.
Grenoble École de management (Gem) a reçu un prix ministériel pour son initiative en faveur des réfugiés, vendredi 15 février 2019.
Depuis 2014, les Trophées des campus responsables récompensent en effet chaque année des établissements d’enseignement supérieur dans six catégories différentes.
Gem est sortie gagnante dans la catégorie des établissements ayant « un impact positif sur les individus, les communautés et la société dans son ensemble ». L’école s’est en effet mobilisée depuis 2015, en collaboration avec la Communauté université Grenoble-Alpes, pour créer le “Gem Refugee Grant Program”. Un dispositif qui offre jusqu’à dix places par an dans les programmes de formation de l’École pour des étudiants qualifiés ayant le statut de réfugiés.
Seuls 1 % des réfugiés ont accès à l’enseignement supérieur
D’où vient cette initiative de l’école de management ? « L’intégration des migrants dans un nouveau pays passe principalement par l’accès à l’éducation », estime Jaclyn Rosebrook-Collignon, responsable Responsabilité sociétale des entreprises à Gem. Or, seuls 1 % des réfugiés dans le monde ont réellement accès à l’enseignement supérieur, selon les statistiques de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHRC).
Parmi les autres lauréats de cette édition, se trouve par exemple l’Université Paris-Nanterre, dans la catégorie “ancrage local”. Ou encore Toulouse INP-Ensat, dans la catégorie “diversité, accessibilité et qualité de vie sur le campus”.
CT
Gem avait déjà reçu un « prix d’encouragement » en 2016
Gem avait déjà été distingué en 2016 pour son dispositif « Ville de demain », en partenariat avec la municipalité de Grenoble et l’Institut de géographie alpine. Une « plateforme multi-acteurs d’anticipation » destinée à permettre aux étudiants et chercheurs d’être en lien direct avec les problématiques des acteurs locaux ou des citoyens, afin de « penser et fabriquer la ville de demain ».