FIL INFO – Le téléphérique de Grenoble reliant les quais de l’Isère à la Bastille sera à l’arrêt durant quatre semaines, du 7 janvier au 1er février 2019. La Régie Grenoble-Bastille procède en effet à ses travaux de maintenance et contrôles annuels. De lourdes opérations menées par les mêmes prestataires que l’an dernier.
Les Grenoblois y sont habitués, les visiteurs de passage un peu moins : les fameuses bulles de Grenoble resteront “à quai” durant la fermeture annuelle du téléphérique menant à la Bastille. Du lundi 7 janvier jusqu’au vendredi 1er février inclus, la Régie Grenoble-Bastille et ses partenaires procéderont ainsi aux travaux de maintenance annuels sur la remontée mécanique.
Dans le détail, les quatre semaines de travaux seront notamment consacrées au contrôle magnétographique du câble tracteur, datant de 2003. « Pour ce faire, il nous faudra débrayer de ce câble les huit cabines », explique la Régie du téléphérique. Un câble d’une longueur de 1 405 mètres et d’un diamètre de 33 millimètres, qui forme une boucle assurant la montée et la descente des bulles de Grenoble.
Des contrôles de la bonne tenue du système
Autres opérations en prévision : le contrôle annuel en magnétoscopie de la poulie motrice, celui des structures métalliques « en gare basse, haute et au pylône intermédiaire », ou encore celui des câbles porteurs en ligne et en station supérieure. « Les mêmes examens seront effectués sur les câbles de tension de ces câbles porteurs ainsi qu’aux deux élingues de sécurisation de ceux-ci », précise Grenoble-Bastille.
Ce n’est pas tout : l’échange des câbles de tension porteurs est également au programme. Des câbles d’une longueur de 10 mètres qui relient les câbles porteurs aux contrepoids, pesant chacun… 46 tonnes. Leurs axes principaux d’attache seront ainsi échangés, tandis que le système mécanique sera entièrement sondé en magnétoscopie pour avoir l’assurance de sa bonne santé.
Coût des travaux 2019 : 60 000 euros hors taxes
Restent les travaux courants de maintenance, tels l’échange des roulements de l’arbre rapide et des sept courroies principales, ainsi que la révision du moteur thermique de secours. Ce dernier, « un Ford 6 cylindres 300 Inch/cube », équipait certaines Ford Mustang des années 60, rappelle au passage Grenoble-Bastille.
Les sociétés impliquées n’ont pas changé depuis l’année dernière : le cabinet Éric basé à Seyssinet-Pariset assure toujours la maîtrise d’œuvre, tandis que la société Halec, localisée à Crolles, est en charge des contrôles magnétographiques et magnétoscopiques. L’Apave, historiquement association des propriétaires d’appareils à vapeur, procède de son côté aux contrôles et aux essais des installations électriques. Coût total des travaux pour cette année 2019 ? 60 000 euros hors taxes.