FIL INFO – Le ministère de la Culture a confié au directeur du Festival Berlioz Bruno Messina la tâche de préparer les célébrations du cent-cinquantième anniversaire de la mort d’Hector Berlioz. Objectif : travailler de concert avec les institutions musicales pour établir une programme complet, accessible à tous les publics.
« Personne n’eut à l’art un dévouement plus absolu et ne lui sacrifia si complètement sa vie », écrivait Théophile Gautier à propos de son ami Hector Berlioz dans son émouvante Histoire du Romantisme.
Une vie « sacrifiée » à l’art qui sera prochainement célébrée, à l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de la mort du compositeur, dont la célébration a été confiée au directeur du Festival Berlioz Bruno Messina.
C’est en effet le 8 mars 1869 que l’auteur de la Symphonie fantastique, né 66 ans plus tôt à la Côte-Saint-André, s’éteignait à Paris.
Dans un communiqué, le ministère de la Culture note que « de nombreuses institutions musicales en France et dans le monde se préparent à honorer [sa] mémoire ».
La décision du ministère de confier cette célébration à Bruno Messina, également directeur de l’Agence iséroise de diffusion artistique (Aida) apparaît donc assez naturelle.
Une prise en compte de tous les publics
Les objectifs de Bruno Messina ? Le “patron” du Festival Berlioz « proposera et mettra en œuvre les temps forts sur les plans artistique, scientifique, éducatif et culturel », indique le communiqué. Un programme qui se déroulera en partenariat avec les institutions musicales. Et sera porté par un Comité Berlioz qui participera à l’élaboration des outils de communication avec pour ambition de toucher tous les publics.
Fondé en 1994, le Festival Berlioz est dirigé depuis dix ans par Bruno Messina, qui a « su donner à cette manifestation un remarquable essor et une audience internationale au service de la postérité et de l’œuvre du compositeur », se félicite encore le ministère. L’édition 2018 se déroulera du 18 août au 2 septembre à la Côte-Saint-André, marquée par une représentation du Requiem de Berlioz, mais aussi d’œuvres de Gounod, de Monteverdi ou de Camille Saint-Saëns.