FIL INFO – La Banque de France a publié début juillet son analyse de la conjoncture économique régionale. Elle mentionne un rebond au mois de juin en Auvergne-Rhône-Alpes, malgré quelques difficultés concernant le recrutement.
« Une bonne tenue des commandes » et « une belle visibilité » pour l’industrie, « une demande vigoureuse » pour le secteur marchand, tandis que « l’activité dans le bâtiment et les travaux publics continue sa progression ».
La Banque de France dresse ainsi un bilan positif de la conjoncture économique en Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) au mois de juin. Les entreprises d’Aura semblent donc continuer en 2018 sur leur lancée de 2017, après une année 2016 en demi-teinte. Tout cela malgré un « léger ralentissement de l’économie régionale » sur le premier trimestre 2018, selon l’Insee.
Des carnets de commande bien remplis
Cette enquête, menée auprès 1 100 sociétés de la région souligne ainsi que « les prises de commandes s’intensifient dans la quasi-totalité des segments interrogés », notamment dans le secteur industriel, qui représente 18,2 % des effectifs. Seuls les carnets de commande pour la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques semblent « un peu courts », sans pour autant faire fléchir l’optimisme des prévisions.
Dans les services marchands, qui concentrent 23,1 % de la main d’œuvre, une progression est notable. Seules les activités d’hébergement et de restauration affichent « une simple stabilité ». Par conséquent, « les perspectives ressortent favorables sur tous les segments d’activité ».
Pour les 7,7 % d’effectifs qui constituent le domaine du bâtiment et des travaux publics, le bilan, dressé par la Banque de France sur les mois d’avril, mai et juin, révèle là encore « des prévisions bien orientées à l’approche de la période estivale », grâce notamment à « des carnets de commandes, bien garnis, [qui] courent sur plusieurs mois ».
Des difficultés de recrutement
Un bémol subsiste toutefois à ce tableau globalement positif : les difficultés persistantes de recrutement. Trouver de la main‑d’œuvre qualifiée reste ainsi un problème « récurrent » pour l’industrie. Un phénomène qui se perçoit particulièrement dans le domaine de l’intérim pour les profils qualifiés.
Plus généralement, les « besoins de recrutement, toujours élevés, constituent souvent un frein à la croissance » dans les services marchands. Pour les travaux publics aussi, « les besoins en main‑d’œuvre sont importants », avec « un recours de plus en plus large à l’intérim ». Tandis que « la disponibilité de la main‑d’œuvre limite parfois l’activité » en ce qui concerne le secteur du second œuvre.
FE