FOCUS – Plusieurs familles de Roms qui avaient quitté le quartier Mistral suite à l’incendie criminel de leur campement ont été expulsées le 4 juillet du nouveau terrain qu’elles occupaient, rue Antoine Polotti. Avant d’être relogées dans le gymnase Alphonse Daudet au sein du quartier Malherbe.
Après le 85 cours de la Libération, la rue Antoine Polotti. Visiblement, le début de juillet est propice aux expulsions.
Le 3 juillet au matin, la préfecture ordonnait en effet aux dernières familles encore présentes dans les préfabriqués du cours de la Libération de quitter les lieux. Au même moment, la Ville de Grenoble prenait un arrêté d’insalubrité avec injonction d’expulsion immédiate visant un squat de la rue Antoine Polotti, où habitaient depuis peu une cinquantaine de Roms.
Tous étaient arrivés là, dans cette rue étroite à proximité de l’autoroute et du cours Berriat, suite à un incendie. Le 9 juin, au beau milieu de la nuit, un groupe de jeunes gens avait en effet mis le feu au campement qu’ils occupaient dans le quartier Mistral. Les Roms, qui vivaient sur le site depuis deux ans, n’ont eu d’autre choix que de partir.
La sécurité des occupants en danger rue Polotti ?
La Ville de Grenoble a cependant considéré que le tènement privé sur lequel ils étaient désormais installés rue Antoine Polotti n’était pas une solution satisfaisante. En cause, la sécurité des personnes qui n’était pas assurée suite à un autre incendie ayant ravagé les lieux il y a quelques années. Principal danger redouté : un risque d’effondrement ou de chute de tuiles.
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