FIL INFO – Le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes annonce la huitième édition du Challenge mobilité régional, le jeudi 7 juin 2018. Les entreprises publiques et privées sont invitées à s’inscrire pour mobiliser leurs salariés autour de cette journée de mise en avant des modes de déplacement alternatifs.
« Au travail j’y vais autrement, pour un jour ou tous les jours », tel est le slogan de la huitième édition du Challenge mobilité régional, organisé par le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes le jeudi 7 juin 2018. Objectif : inviter les salariés des entreprises publiques comme privées à privilégier, et découvrir, un autre mode de transport que la voiture individuelle pour leurs déplacements.
L’enjeu : que les salariés renoncent à leur voiture individuelle
Le principe ? Les entreprises s’inscrivent au challenge et mobilisent leur personnel pour le faire participer. Le jour J, chaque établissement comptabilise ses salariés venus au travail autrement qu’en voiture individuelle. À ce jour, près de 730 entreprises sont d’ores et déjà inscrites.
Dans le cadre de cette journée particulière, la Région indique mettre à disposition des entreprises « une panoplie d’outils et de supports de communication » pour les accompagner dans leur démarche. Nouveautés de cette année ? Une charte graphique repensée ainsi qu’une nouvelle plateforme Internet « plus attractive et plus ergonomique ». Et la volonté de la Région de mettre en avant le covoiturage.
12 600 participants en 2017
En 2017, 1 700 établissements ont participé au Challenge mobilité, soit 50 000 salariés, sur lesquels 12 600 ont effectué un report modal pour leurs déplacements. Ce sont le vélo et les transports en commun qui ont été les plus utilisés, chacun à hauteur de 27 %. 19 % des participants se sont pour leur part tournés vers le covoiturage et 10 % ont privilégié la marche à pied.
Au total, 680 000 kilomètres ont été parcourus en mode alternatif durant l’édition 2017, précisent encore les services de la Région. Évitant ainsi l’émission de 38 tonnes d’équivalent CO2. Le Conseil régional ne cache pas son ambition de faire encore mieux cette année, notamment à travers une mobilisation plus importante des territoires auvergnats.