FOCUS - La zone basses émissions de l'agglomération grenobloise sera en 2019 l'une des zones à circulation restreinte les plus larges de France. Mais circonscrite à la seule rive droite du Drac, sans que les interdictions de circulation des véhicules de livraison les plus polluants puissent s'appliquer à l'A480, sans moyens pour l'heure pour contrôler ces interdictions, le dispositif paraît bien limité.
Depuis un peu plus d'un an, Grenoble expérimente sa zone à circulation restreinte. Une zone dite aussi « basses émissions », circonscrite au centre-ville élargi, où les véhicules de livraison considérés comme les plus polluants, carburant au diesel, sont bannis de la circulation. Mais alors que le dispositif prévoit de s'élargir à neuf communes alentours dès 2019, ça se bousculerait presque au portillon.
Rive gauche du Drac, d'autres cognent déjà à la porte. Et pour cause… Veurey, Sassenage, Fontaine, Seyssins, Seyssinet-Pariset et Noyarey, rassemblées au sein du syndicat intercommunal de la rive gauche du Drac, n'ont manifestement pas été conviées à rejoindre le dispositif. Et l'ont fait savoir en se fendant d'un courrier commun à l'adresse du président de la Métropole.
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