DIAPORAMA – Environ 2000 manifestants ont battu le pavé à Grenoble dans le cadre d’une journée nationale d’action et de manifestation contre la politique du gouvernement. Un succès pour l’appel à la « convergence des luttes », tant en matière de mobilisation que pour la diversité des revendications et des acteurs syndicaux et politiques composant le cortège.
Les syndicats appelaient à la « convergence des luttes » pour la journée d’action et de manifestation du jeudi 19 avril. À Grenoble, le pari est réussi. Les vacances scolaires n’ont pas empêché environ 2000 personnes de battre le pavé sous un soleil d’été précoce, depuis la gare SNCF jusqu’à la place Verdun, via le cours Jean-Jaurès et le boulevard Foch.
Divisé en plusieurs “sections” au début, le cortège a ensuite laissé le champ libre au mélange des causes comme des drapeaux. En ouverture de la manifestation : les cheminots de la CGT avec une banderole représentant Emmanuel Macron dans une cabine à porteurs. Son slogan ? « En train, c’est mieux qu’en marche ». Les étudiants, acteurs culturels ou encore les retraités ont aussi clamé leur inquiétude.
Convergence des syndicats et des partis
La convergence des luttes passe aussi par la multiplicité des acteurs. Si Force ouvrière ou la CFDT étaient absents de la mobilisation, les militants de Solidaires étaient bien présents aux côtés de la CGT, de même que les anarchistes de la Confédération nationale du travail (CNT), en nombre derrière leur banderole. Sans oublier La FSU ou l’Union nationale des retraités et des personnes âgées (UNRPA).
La mobilisation se voulait également politique. Sans surprise, le PCF, qui ne cesse en Isère comme ailleurs de prôner la fameuse convergence des luttes, portait drapeaux et banderole au sein du cortège grenoblois. Les Communistes étaient suivis de près par la France Insoumise, mais aussi par le mouvement Génération.s. de Benoît Hamon, récemment rejoint par les Jeunes socialistes de l’Isère.
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Avec force slogans rageurs, AC/DC ou Bella Ciao dans les hauts-parleurs, pétards retentissants et poings levés chez les communistes pour l’Internationale, la manifestation s’est déroulé sans heurts. Avant de se conclure de façon presque champêtre sur l’herbe de la place Verdun, face à une préfecture sous haute surveillance policière… comme l’étaient, avant elle, le McDonald’s du quartier de l’Aigle ou la Chambre de commerce et d’industrie.