FOCUS - À moins d'un mois de l’ouverture d’une enquête publique, la ville de Pont-de-Claix conviait ses habitants à une réunion d’information, le 28 février dernier. À l’ordre du jour : le plan de prévention des risques technologiques. Un dispositif qui, à travers la réalisation de travaux de confinement, permettra de sécuriser près de deux mille logements situés dans des secteurs sensibles de la ville, à l’horizon 2026. Avec pour ambition de mettre les riverains à l’abri en cas d’accident industriel au sein de la plate-forme chimique implantée sur la commune.
Organiser la cohabitation entre une plate-forme chimique potentiellement dangereuse et les habitations, commerces, services publics et entreprises qui l’entourent. Tel est l’objectif du plan de prévention des risques technologiques (PPRT). Un dossier sur lequel les habitants de Pont-de-Claix vont être appelés à se prononcer lors de l’enquête publique qui se déroulera du 23 mars au 24 avril prochain.
L'activité de la plate-forme chimique de Pont-de-Claix se divise en plusieurs branches, dont la production de chlore, l'hydrogénation, la nitration, ou encore la cogénération d’électricité et de vapeur. DR
En cause : la redéfinition d’une carte des zonages indiquant les secteurs où la construction de nouveaux bâtiments sera autorisée à l’intérieur de l'actuel périmètre d’exposition aux risques toxiques. En pleine phase de développement urbain, la ville de Pont-de-Claix vient en effet de lancer un ambitieux programme de production de logements qui, en l’espace de trente ans, vise à s’étendre sur la quasi-totalité de son territoire.
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