EN BREF – Après presque deux ans d’existence, le site Mon beau terroir s’ouvre au national. Objectif : développer une offre de visites d’exploitations agricoles variée sur l’ensemble du territoire, en diversifiant ses partenariats. Sans oublier des nouveautés, telles que l’organisation de séminaires d’entreprises… au plus près du terroir.
Voilà près de deux ans que la plateforme en ligne Mon beau terroir propose des visites guidées dans des exploitations agricoles. Le principe ? Mettre en relation visiteurs et producteurs via un moteur de recherche indiquant les sites et les créneaux disponibles. Après une phase test et un accueil très favorable dans l’agglomération grenobloise et le Grésivaudan, le site se lance à présent à la conquête du national.
« Concrètement, cela passe par la recherche de nouveaux producteurs, dans les bassins où il y a une offre agricole intéressante et des flux touristiques ou de la population, que l’on soit là où l’offre rejoint la demande », explique ainsi Antoine Laudet, fondateur de Mon beau terroir. Avec la volonté de diversifier les propositions de visites, de la viticulture aux escargots, en passant par le fromage, le safran ou encore les produits de la mer.
Traire les vaches entre collègues
L’objectif, lui, demeure inchangé : « Notre but, c’est d’avoir une belle offre de visites de fermes partout en France pour qu’enfin les gens puissent vivre le terroir ! », résume Antoine Laudet. Le souci du respect du producteur reste également intact, celui-ci ayant la possibilité de fixer les créneaux des visites et d’être rémunéré pour cette activité. Car accueillir des visiteurs prend du temps et représente une activité à part entière.
L’ouverture au national n’est pas la seule nouveauté de Mon beau terroir. La plateforme va en effet développer une offre pour les événements d’entreprises, les séminaires ou les fameux “team-buildings”. Une manière de « sortir du sacro-saint karting ou paintball », explique Antoine Laudet : « Aller faire du fromage ou participer à la traite entre collègues, ça change, ça a du sens… et c’est bon ! »
Pour le moment, le site compte environ 80 producteurs inscrits. Cela ne signifie toutefois pas que 80 visites sont possibles car, par définition, les exploitations agricoles fonctionnent au rythme des saisons. Quoi qu’il en soit, promet Antoine Laudet, le chiffre augmentera rapidement. « Nous avons des nouveaux producteurs qui nous rejoignent toutes les semaines », se réjouit-il.
Mon beau terroir, bientôt au salon de l’agriculture
Si les sites ruraux constituent toujours le cœur de métier de Mon beau terroir, la plateforme s’est enrichie d’exploitations plus insolites en proposant des visites de fermes urbaines, dans les caves ou sur les toits d’immeubles. « Ça restera toujours une catégorie à part, mais nous voulons montrer le visage de ce nouveau type d’agriculture », explique Antoine Laudet. L’offre est toutefois, pour le moment, uniquement parisienne.
Autant d’ambitions qui s’accompagnent de changements. Le site Mon beau terroir sera ainsi prochainement modifié afin d’assurer une meilleure ergonomie pour les producteurs. La jeune entreprise mène parallèlement une campagne active de partenariats, avec notamment le magazine Marmiton et deux incubateurs de start-ups : Welcome City Lab et Station F. Sans oublier les fondamentaux : Mon beau terroir aura cette année son stand au Salon de l’agriculture.