Un incendie vraisemblablement d’origine criminelle a détruit plusieurs voitures personnelles au sein de la caserne de gendarmerie de Meylan, dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre. Aucune victime n’est à déplorer : les flammes ne se sont pas propagées aux habitations environnantes.
Cette fois, c’est la caserne de gendarmerie de Meylan qui a été touchée par les flammes, dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre. « D’origine probablement criminelle » pour la préfecture de l’Isère, cet incendie survient un mois après celui d’un entrepôt de la caserne de gendarmerie de Grenoble, revendiqué par un groupuscule d’extrême gauche.
C’est à 3 h 30 que l’incendie s’est déclaré au sein de la caserne, détruisant plusieurs véhicules personnels des gendarmes ou de leurs familles. La préfecture précise que les flammes ne se sont pas propagées aux bâtiments environnants, « néanmoins noircis par les fumées ».
Interrogé par nos confrères de France Bleu, le maire de Meylan Jean-Philippe Blanc évoque pour sa part des fenêtres fondues ou ayant explosé. Quoi qu’il en soit, aucune victime n’est à déplorer.
La nature criminelle des flammes fait peu de doute
La nature criminelle de l’incendie fait peu de doute, une ouverture ayant été pratiquée dans le grillage de la caserne. Soit la même manière de procéder que pour l’incendie de la caserne de Grenoble. Seule différence : ce sont des véhicules personnels, et non du matériel militaire à proprement parler, qui ont été la cible des flammes, avant que celles-ci ne se propagent.
Le préfet de l’Isère indique dans un communiqué apporter « tout son soutien aux gendarmes touchés par cet incendie », et fait part de « son indignation devant cet acte particulièrement grave qui les vise personnellement, ainsi que leurs familles, au-delà du symbole de l’État qu’ils représentent ». Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Grenoble, doit de son côté s’exprimer dans l’après-midi.
FM