FOCUS - Sport, médecine, droit et psychologie. Telles sont les licences les plus en vogue parmi les étudiants inscrits en première année de faculté, en France. Des filières toujours plus bondées pour lesquelles, souvent, la demande dépasse la capacité d’accueil. Alors que le tirage au sort s'affirme à échelle nationale comme méthode pour départager les candidats, l’Université Grenoble-Alpes peut cette année encore se vanter de s'en passer. Sa solution ? Miser sur la pédagogie inversée et les Mooc en ligne. Une formule gagnante qui a permis à l'UGA d’accueillir plus de mille nouveaux étudiants en Staps à la rentrée.
Depuis plusieurs années, le nombre de bacheliers qui choisissent de rejoindre les bancs de la fac ne cesse d’augmenter. En juin 2017, plus de 40 000 inscriptions supplémentaires figuraient sur la plateforme APB (admission post-bac). Un chiffre dont les universités de toute la France ont dû tenir compte lors de l’affectation des étudiants souhaitant fréquenter les filières dites “sous tension”. À savoir, psychologie, droit, médecine ou encore sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps).
Les facultés françaises adoptent de plus en plus le système du tirage au sort afin de trier les candidats lorsque leur nombre dépasse le seuil fixé pour l’accès à certaines formations. Une pratique, très contestée par les syndicats étudiants, se basant sur des critères aléatoires qui aurait concerné jusqu’à 169 licences en 2017, contre les 78 l’an passé, selon les chiffres ministériels.
Un millier de nouveaux étudiants en Staps
Avec plus de 11 000 étudiants en première année, l’Université Grenoble-Alpes (UGA) se trouve elle aussi à faire face à cette envolée d’inscriptions dans l’enseignement supérieur. L’une des filières les plus concernées par le problème de l’augmentation des effectifs est, à Grenoble comme ailleurs, celle des staps. Au total, selon des éléments fournis par l’UGA, plus d’un millier de bacheliers, dont 700 à Grenoble et 370 à Valence, auraient demandé cette formation.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 71 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous