Mickaël Julian, candidat de Debout la France (DLF) aux dernières législatives, également en lice pour les municipales 2020 à Moirans, se présente aux sénatoriales le 24 septembre prochain. Mais cette fois, ce n’est pas sous l’étiquette du parti de Nicolas Dupont-Aignan qu’il se (re)lance dans l’arène politique. Non investi par DLF, le jeune candidat sera accompagné de l’association politique qu’il a créée au printemps, « Citoyens, levez-vous ! »
Son objectif reste néanmoins le même, avec ou sans DLF : « proposer une nouvelle droite, mais sans l’extrême-droite ». Pas question pour le jeune cadre de Debout la France (délégué de la 9e circonscription de l’Isère pour DLF) de transiger après le ralliement, le temps de la présidentielle, de son chef de file à Marine Le Pen.
Dans la ligne de mire de cet artisan de 32 ans : la politique gouvernementale et notamment la baisse des aides octroyées aux collectivités.
« On donne trois fois moins de moyens aux communes »
Un décret signé le 20 juillet réduit en effet de 300 millions d’euros la dotation aux collectivités locales pour 2017. Sur le quinquennat, ce sont 13 milliards d’euros d’économies qui sont ainsi prévues.
« On donne trois fois moins de moyens aux communes, souligne Mickaël Julian. Et le gouvernement va encore baisser le niveau des subventions. C’est un manque à gagner énorme, qui va se répercuter sur leur développement. »
Cinq postes de sénateurs sont à pourvoir le 24 septembre en Isère. Ceux-ci seront élus pour six ans, à la proportionnelle, par un collège de 3 022 grands électeurs. Les candidats ont jusqu’au 8 septembre pour se déclarer.
PC