Marta Guemes est la première Grenobloise à se lancer dans l’aventure de la Mini Transat. Le 1er octobre 2017, cette ingénieure de 30 ans se jettera à l’eau pour tenter la traversée de l’Atlantique en solitaire et sans assistance. Plus de 4 000 milles nautiques (7 500 km) sur le plus petit bateau de course au large – long de 6,50 m – au départ de la Rochelle et jusqu’en Martinique, moyennant une escale à Las Palmas de Gran Canaria dans l’archipel des Canaries.
Une région que la jeune femme connaît bien, Marta Guemes étant originaire des Canaries. Établie depuis de nombreuses années à Grenoble, elle y travaille en partageant son temps entre son métier d’ingénieur et sa passion. En 2013, elle a rejoint l’école de Glénans et en est sortie monitrice. Depuis, elle sillonne les mers, dans le Golfe de Gascogne, le long des côtes irlandaises ou au large de Lisbonne et se prépare à relever le défi de la mini transatlantique.
84 skippers qualifiés, dont sept femmes
Cette course mythique a vu passer les grands noms de la voile comme Loïck Peyron, Ellen Mac Arthur ou Thomas Coville. Cette année, 84 skippers se sont qualifiés, dont sept femmes. A la clé, des conditions de navigation sommaires, des moyens techniques limités, l’idée étant de renouer avec l’esprit aventureux des premières traversées.
Une course sans assistance qui requiert une solide préparation. Ainsi, depuis plus d’un an, Marta Guemes se partage entre Grenoble, La Grande Motte et La Rochelle où elle enchaîne régates, parcours de qualification et sorties d’entraînement. Et pour se mettre dans le bain, elle participera dès ce printemps à plusieurs courses au large, Lorient BSM en avril, mini Fasnet en juin et Trans-Gascogne en juillet.
Il est possible de suivre sa traversée sur son site, mais aussi sur Facebook ou Twitter
PC