Le député et président du département de l’Isère a annoncé par voie de communiqué, ce dimanche 5 mars, sa décision de ne pas se représenter pour un nouveau mandat législatif. « Un choix mûrement réfléchi », selon Jean-Pierre Barbier. La cause de cette décision ? La loi sur le non-cumul des mandats qui entrera en vigueur dès juillet 2017.
« Les 11 et 18 juin prochains, de nouvelles élections législatives auront lieu en France. Elles se dérouleront dans un contexte nouveau puisque la loi sur le non-cumul des mandats s’appliquera pour la première fois dans notre histoire institutionnelle. Ce cadre inédit m’oblige à choisir entre la députation ou la présidence du Département de l’Isère* », explique Jean-Pierre Barbier.
Et d’ajouter : « Le sens des responsabilités commande d’aller au bout de mon engagement pour le Département. » En l’occurrence, son choix est parfaitement assumé et, l’élu le promet, ce sera « tout pour l’Isère ».
Comment ? En se concentrant sur son mandat départemental, dans la continuité des actions déjà entreprises avec, en ligne de mire, celles à venir. « Je vais poursuivre ma mission de président du Département et continuer à mettre mon énergie, mon expérience et ma passion au service de tous les Isérois et de toutes les Iséroises », déclare Jean-Pierre Barbier. Pour autant, poursuit l’élu, si « depuis 2015, beaucoup a déjà été fait par la nouvelle majorité départementale, beaucoup reste à faire », estime-t-il encore.
« J’ai voulu ne pas trahir le vote des Isérois »
Pour Jean-Pierre Barbier, nombre de défis restent encore à relever. « De très nombreux chantiers ont été amorcés et je veux les réaliser entièrement : poursuivre le plan de relance, rénover nos collèges, installer le Très haut débit (THD) sur tout le territoire, continuer de réformer la politique sociale, engager le plan sénior, concrétiser le pôle agroalimentaire, diffuser toujours plus largement la culture, accroître l’attraction touristique de l’Isère, et bien d’autres défis », énumère l’élu. Soulignant ainsi la haute idée qu’il a de son mandat départemental et du sens de son engagement, ce dernier assure que ce sont les raisons pour lesquelles il a « voulu ne pas trahir le vote des Isérois en abandonnant cette fonction ».
Et de se livrer à un rapide bilan. « J’aurai exercé le mandat de député avec détermination, conviction et une exigence d’honnêteté et de droiture. Car être député est une immense responsabilité et un grand honneur. En cette fin de mandat, j’ai une pensée particulière pour la 7e circonscription, ses habitants et tous ceux qui m’accompagnent dans mon engagement public. J’ai noué avec eux un lien que rien n’altérera. »
JK
* Il ne sera désormais plus possible à un sénateur ou à un député d’exercer également la fonction de maire, maire d’arrondissement, maire délégué ou adjoint au maire. La même interdiction vaut pour les fonctions de président et vice-président de conseils régionaux, départementaux, d’intercommunalités et, plus largement, de toute assemblée territoriale.