La Commission formation et vie universitaire (CFVU) de l’Université Grenoble-Alpes a adopté jeudi 1er décembre une charte antisexisme, portée par les organisations syndicales Solidaires Étudiants, Unef Grenoble et la Ligue inter-composantes pour l’organisation d’une représentation nouvelle des étudiant.e.s (Licorne), syndicat majoritaire sur le campus.
L’objectif de cette charte : « Lutter de façon efficace, visible et globale contre les comportements sexistes au sein de l’Université Grenoble Alpes », qu’il s’agisse des discriminations, des agressions et de leurs banalisations, de stéréotypes de genre et d’autres manifestations.
La Charte stipule ainsi un engagement des associations étudiantes ainsi que de l’Université dans la lutte contre le sexisme, le refus de toute communication avilissante et sexiste, la prévention des risques lors des activités, ou encore l’organisation de formations antisexisme,
Création d’une instance de contrôle
Afin de veiller à la bonne application de cette charte, une instance a été créée au sein de la mission Égalité, chargée de recueillir les témoignages ou les signalements, d’instruire les cas rapportés et d’offrir « un cadre d’écoute et d’orientation bienveillant concernant les problématiques de sexisme » que pourraient rencontrer les étudiantes ou étudiants.
Une instance qui se voudra paritaire, composée de membres du personnel enseignant, d’étudiants, de membres de l’équipe présidentielle, d’élus dans les conseils centraux de l’Université et de représentants des associations étudiantes de l’UGA.
FM