DÉCRYPTAGE - Elles sont conseillères municipales, voire adjointes. Conseillères générales ou régionales, voire vice-présidentes. Mais rarement maires ou présidentes d’exécutifs locaux. Dans les instances des partis, mais pas à la table des négociations. Bref, aux portes du pouvoir. Les femmes politiques se heurtent encore à la dernière marche quand leurs attributions et délégations ne versent pas dans les stéréotypes. La loi sur la parité a pourtant plus de quinze ans…
En Isère, sur 533 maires, 94 sont des femmes. A peine plus qu’en 2008 où 87 femmes avaient enfilé l’écharpe tricolore.
En France, seules dix femmes, contre quatre-vingt-onze hommes, président aujourd’hui un département. Et, en Isère, aucune femme n’est parvenue à se hisser sur la plus haute marche de l’assemblée départementale.
Les femmes se feraient-elles tout doucement une place dans l’arène politique ? Jusqu’à un certain point...
Si, depuis la loi sur la parité du 6 juin 2000, et l’obligation de l’égalité hommes-femmes pour les scrutins de liste, les femmes ont peu ou prou obtenu la moitié des strapontins, toutes les assemblées ne leur ont pas ouvert grand les portes.
Les femmes cantonnées aux coulisses
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