FOCUS – Les habitants de l’agglomération ont fait entendre leur voix, le 17 février dernier au conseil départemental de l’Isère. Une réunion regroupant des élus de communes concernées par le moustique tigre ont tenté de faire avancer la situation concernant la présence de ces insectes dans l’agglomération grenobloise. Pas si simple…
Alors que le printemps arrive à grand pas, les habitants de l’Est de la métropole s’inquiètent de la présence accrue d’œufs de moustiques tigre, potentiellement porteurs de maladies.
Présent depuis 2011 dans le département, cet insecte a été repéré en 2013 dans six communes aux alentours de Grenoble : Saint-Martin‑d’Hères, Corenc, Eybens, Gières, Meylan et Poisat.
Alerter, accélérer au plus vite le processus d’éradication, mobiliser un maximum de communes pour étendre le traitement : voilà ce que devait permettre la réunion d’information du 17 février au sein du conseil départemental de l’Isère.
Onze associations d’habitants issues de Grenoble, Meylan, Corenc, La Tronche et Saint-Martin-d’Hères s’étaient auparavant réunies le 15 février, pour débattre des nuisances que l’éclosion larvaire pourrait entraîner. Entre autres, la transmission des virus du chikungunya et de la dengue.
Mieux vaut prévenir que guérir
Aucun médicament ou vaccin n’étant disponible, chacun doit donc veiller à ne pas favoriser la prolifération de l’Aedes albopictus, nom scientifique du moustique tigre. Ce dernier apprécie particulièrement les petites quantités d’eau stagnante, dans lesquelles il pond et se reproduit à raison de 250 œufs tous les deux jours. Même les pièges pondoirs mis en place sur certains sites, comme le campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères, ne suffisent plus à stopper leur prolifération.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 72 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous