FOCUS – Alors que le sort du Center Parcs des Chambarans est suspendu à la décision du tribunal administratif, attendue avant l’été, le Conseil d’État a, dans un arrêt, annulé la suspension des travaux. Le chantier peut-il reprendre pour autant ? Non, période de nidification oblige… Mais, en coulisses, on s’active pour que Pierre & Vacances puisse poser sa première pierre.
A mesure que l’échéance judiciaire se rapproche pour le Center Parcs des Chambarans, les manœuvres politiques vont, semble-t-il, bon train.
L’échéance ? Le 2 juillet 2015, date à laquelle le rapporteur public présentera ses conclusions au juge. Un avant-goût de la décision du tribunal administratif, attendue quinze jours plus tard.
Le magistrat grenoblois doit en effet se prononcer, avant les vacances d’été, sur la validité de deux arrêtés préfectoraux, pris en octobre 2014, qui ont autorisé le début des travaux du Center Parcs à Roybon.
La récente décision du Conseil d’État va-t-elle infléchir le choix du magistrat grenoblois ? Car, la haute juridiction, dans un arrêt du 18 juin 2015, a annulé l’ordonnance du juge des référés. Celui-ci avait, en urgence, le 23 décembre, suspendu l’un des deux arrêtés préfectoraux, stoppant net le chantier.
« On saisira la Cour européenne de justice s’il le faut »
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