REPORTAGE VIDÉO - La septième édition du festival des fanfares festives, Fort en son, organisée par la fanfare grenobloise Pink it black et l'office de tourisme de Grenoble s'est achevée ce dimanche 14 juin. L'événement, qui se déroulait jusqu'alors sur le site de la Bastille, s'est tenu cette année sur le Jardin de ville et, faute de subvention, l'organisation a dû recourir au financement participatif.
Comme chaque année depuis 2008, les fanfarons – ainsi qu'ils se nomment eux-mêmes – des sept fanfares invitées au festival Fort en son ont investi les rues du centre de Grenoble et le Jardin de ville.
La formule est désormais éprouvée : tout un week-end d'animations en musique, de déambulations dans les rues du centre-ville et deux grands concerts le soir. Une manière généreuse de faire découvrir à un public intergénérationnel des fanfares festives et le spectacle vivant. Le tout – les organisateurs y tiennent –, gratuitement.
Une invitée surprise : la pluie !
Au nombre des formations invitées, What cheer ?, une fanfare américaine venue de Providence (État de Rhode island) « décoiffante et punk post-apocalyptique » selon l'organisation. Une première pour le festival. Après avoir déambulé à partir de la place Félix Poulat, le « marching band » a mis le feu au Jardin de ville en ouverture, vendredi.
La méchante pluie qui s'est invitée dès le crépuscule a ensuite obligé le public à rejoindre les groupes sous le kiosque.
Cette contrariété qui n'a en rien entamé le moral de cuivre des musiciens a tout de même contribué à éclaircir les rangs du public avant le passage des fanfares suivantes. Autre effet de bord des intempéries, la baisse de la recette de la buvette, dont se seraient bien passés les organisateurs.
Deux grands concerts
Pour autant, lors de ce premier concert, toutes les fanfares ont pu jouer dans une complicité festive avec le public. Les fanfares étaient venues d'un peu partout . Les Lyonnais de Tar' Taraf ont ainsi fait vibrer les aficionados sur des accents balkaniques. Les poids lourds de la fanfare grenobloise Les 38 tonnes, tenants du titre de champions du monde de fanfares festives ont, quant à eux, offert « 38 tonnes de douceur dans un monde de brute » à un public conquis.
Le lendemain, retour au Jardin de ville pour une après-midi d'animations familiales, « enfant'fare », organisées en partenariat avec le Réseau éducation sans frontières (RESF) qui fêtait ses dix ans d'existence.
Pour soutenir la cause des demandeurs d’asile, les membres du réseau qui soutiennent les migrants au quotidien avaient installé des stands pour informer le public fourni. Une affluence favorisée par une météo plus clémente que la veille au soir.
En fin d'après midi, les spectateurs ont pu écouter le morceau commun joué par toutes les fanfares et les musiciens aguerris. Un grand moment avant le concert nocturne du samedi soir, deuxième temps fort du week-end. Une fois encore, la pluie était au rendez-vous et c'est en grande partie abrité sous une forêt de parapluies et bâches diverses que le public a pu y assister.
Retour en images sur ces deux journées de fête.
Réalisation Joël Kermabon
Une subvention de 5.000 euros non reconduite
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