DÉCRYPTAGE - Longtemps dans les clous et demandé par l'État, le projet de fusion du Centre chorégraphique national de Grenoble avec la Maison de la Culture a finalement été retoqué en février dernier par le ministère de la Culture et de la Communication. Une décision incompréhensible pour la ville de Grenoble et Jean-Claude Gallotta, directeur du CCN, qui soutenaient ce projet de hub pour la danse.
Étonnement, incompréhension ou encore surprise. Les mots ne manquent pas à Jean-Claude Gallotta, le directeur du Centre chorégraphique national de Grenoble, pour définir ce qu'il ressent aujourd’hui, suite à la décision du ministère de la Culture et de la Communication : celle de stopper le projet de fusion avec la MC2. Une décision qui a été notifiée le 16 février dernier, lors du conseil d’administration de l’établissement.
« Écrire une nouvelle page pour les CCN »
Cette idée d’association, demandée par l’État et menée par le chorégraphe grenoblois et Jean-Paul Angot, le directeur de la MC2, était à l’étude depuis quelques temps. « L’État voulait écrire une nouvelle page pour les centres chorégraphiques nationaux en transformant le CCN de Grenoble, tout en trouvant une solution à la sortie de Jean-Claude Gallotta » explique Corinne Bernard, adjointe aux cultures. A la tête du CCNG depuis 31 ans, le directeur des lieux doit en effet quitter ses fonctions fin 2015.
« Depuis une vingtaine d’années que nous étions dans ce centre chorégraphique, nous nous sommes aperçu que cela stagnait. Nous développions des choses de plus en plus fortes – avec le répertoire, les créations, le travail mené dans les territoires – mais nous étions à l’étroit. Si à l’époque, il était difficile de faire le rapprochement entre les deux institutions, avec le temps, j’avais l’impression que l’on pouvait le réaliser » ajoute de son côté Jean-Claude Gallotta.
Deux projets retoqués
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