EN BREF – L’Université Joseph-Fourier (UJF) de Grenoble arrive en tête du podium français pour sa politique de développement durable. Elle vient en effet d’être classée numéro un des universités hexagonales au classement GreenMetric, réalisé par l’université indonésienne Universitas Indonesia.
Pour une première, c’est un succès : l’Université Joseph-Fourier (UJF) se place à la tête du podium des universités françaises, grâce à sa politique de développement durable. Ainsi en atteste le classement GreenMetric Ranking of World Universities, dirigé par l’université indonésienne Universitas Indonesia.
Pour sa première participation au classement GreenMetric, l’UFJ, à la 119e place, remporte un total de 5 881 points, contre 7 830 pour l’université sortie première, l’University of Nottingham (Grande Bretagne). Trois universités françaises s’étaient également présentées : celle de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ), classée 165e, l’université Bretagne-Sud, classée 175e, et celle de Valenciennes, classée 353e.
Les universités ont été jugées sur des critères spécifiques, comme la qualité des infrastructures, la gestion de l’énergie, des déchets, les modes de transport, le développement de la formation, l’éducation et la recherche dans le domaine de l’environnement.
La réussite du plan vert
L’UJF doit cette reconnaissance à sa politique de développement durable mise en place en 2008 et à son Plan vert, lancé en 2009. En partenariat avec une startup de la région grenobloise, Verseo C & S”, spécialisée dans des solutions pour la soutenabilité, elle prépare, par ailleurs, une plateforme stratégique internationale pour la politique de développement durable des Universités.
Son ambition ? Analyser l’ensemble des indicateurs du développement durable au sein de l’établissement, répondre positivement à des classements de type GreenMetric et offrir un outil de pilotage de la politique environnementale et sociale de l’université.
Pour Pierre Kermen, chargé de mission développement durable à l’UJF, « cette plateforme peut devenir un outil de management des universités en développement durable ». Quelques facteurs sont à prendre en compte, à savoir « les indicateurs internationaux du développement durable […], ceux du référentiel du Plan vert des universités françaises et leur intégration locale dans le plan air-climat des territoires ».
Reste que l’UJF a encore une marge de progression importante en la matière, puisqu’elle n’arrive que 119e sur 360 établissements de 62 pays.
Corinne Sambeligue