Ce vendredi 7 février, les différentes propositions de reprise de la librairie Arthaud de Grenoble ont été soumises au vote lors du Comité d’entreprise. Une offre sur trois a reçu un avis favorable.
Muriel Bignon ressort vainqueur de la première étape du processus qui conduira à la désignation du repreneur de la librairie. En effet, sur les trois offres que contenaient les enveloppes ouvertes le 31 janvier, seule celle de la représentante d’Interforum a reçu les sympathies du Comité d’entreprise.
Pour Buro+, l’offre qui proposait de reprendre seulement la papeterie, l’avis exprimé par le Comité d’entreprise a été défavorable. « Elle n’entre pas dans le cahier des charges qui implique de reprendre tout le magasin » explique Fabrice Eyraud, délégué CFDT.
L’éditeur Rue des écoles, dont le projet est de se tourner vers le numérique, a lui aussi reçu un vote défavorable. « Il y a une provision de 200 000 euros », explique le délégué syndical. Ce dernier craint que celle-ci ne cache des licenciements. Et ce d’autant plus que « dans leurs budgets suivants, la masse salariale baisse ». Il réclame donc « des précisions » pour la prochaine échéance du 10 février. A cette date, le tribunal de commerce de Paris tranchera.
“Elle garde tout le monde, ça c’est clair”
Le projet de Muriel Bignon est, selon Fabrice Eyraud, moins ambigu sur la question épineuse des emplois futurs. « Elle garde tout le monde, ça c’est clair. C’est marqué en noir et blanc ». Les multiples propositions de Madame Bignon concernant la librairie semblent par ailleurs avoir porté leurs fruits. Parmi celles-ci : « un magasin encore plus tourné vers la montagne », « des travaux échelonnés », « une salle d’exposition digne de ce nom » et « des univers additionnels dans certains rayons ». Le 5 février dernier, soit deux jours avant ce comité d’entreprise détaillant les trois propositions, un « communiqué de presse d’une majorité des salariés de la librairie papeterie Arthaud » était adressé à la presse, indiquant qu’aucun projet n’avait leur préférence. « Nous avons lu, ici et là, que l’un des projets avait la faveur du personnel. C’est faux pour la simple raison que nous, salariés non élus, n’avons aucun détail précis sur le contenu des offres ». Ce lundi 10 février, il appartiendra au juge de choisir l’offre qui ressortira gagnante du processus de reprise. « L’essentiel pour moi, au final, c’est que la librairie Arthaud reste ouverte et que les emplois soient sauvés » conclut Fabrice Eyraud. Guillaume Rantet A lire aussi sur Place Gre’net : La librairie Arthaud en voie d’être sauvée Une nouvelle BD pour sauver Arthaud
Le projet de Muriel Bignon est, selon Fabrice Eyraud, moins ambigu sur la question épineuse des emplois futurs. « Elle garde tout le monde, ça c’est clair. C’est marqué en noir et blanc ». Les multiples propositions de Madame Bignon concernant la librairie semblent par ailleurs avoir porté leurs fruits. Parmi celles-ci : « un magasin encore plus tourné vers la montagne », « des travaux échelonnés », « une salle d’exposition digne de ce nom » et « des univers additionnels dans certains rayons ». Le 5 février dernier, soit deux jours avant ce comité d’entreprise détaillant les trois propositions, un « communiqué de presse d’une majorité des salariés de la librairie papeterie Arthaud » était adressé à la presse, indiquant qu’aucun projet n’avait leur préférence. « Nous avons lu, ici et là, que l’un des projets avait la faveur du personnel. C’est faux pour la simple raison que nous, salariés non élus, n’avons aucun détail précis sur le contenu des offres ». Ce lundi 10 février, il appartiendra au juge de choisir l’offre qui ressortira gagnante du processus de reprise. « L’essentiel pour moi, au final, c’est que la librairie Arthaud reste ouverte et que les emplois soient sauvés » conclut Fabrice Eyraud. Guillaume Rantet A lire aussi sur Place Gre’net : La librairie Arthaud en voie d’être sauvée Une nouvelle BD pour sauver Arthaud