FLASH INFO – Après avoir découvert une affiche de campagne taguée avec une croix gammée, le candidat LFI aux municipales de Grenoble Allan Brunon annonce déposer plainte auprès du procureur de la République. Le militant désigne « l’extrême droite » comme responsable de ces dégradations et appelle les autorités à réagir « alors que se multiplient en Isère les actes de vandalisme à caractère raciste ».
« À Grenoble, l’extrême droite dégrade mes affiches en y traçant une croix nazie. Rien d’eux ne m’impressionne. » Ainsi s’est exprimé Allan Brunon, candidat La France insoumise aux élections municipales de Grenoble, le samedi 1er novembre 2025, après avoir découvert l’une de ses affiches de campagne dégradée par un tag représentant une croix gammée. Un symbole du régime hitlérien toujours d’actualité dans les milieux néo-nazis.
« Les autorités doivent réagir, alors que se multiplient en Isère les actes de vandalisme à caractère raciste », affirme le candidat sur les réseaux sociaux, tout en indiquant qu’une plainte sera déposée auprès du procureur de la République de Grenoble. Dans un second message posté le 2 novembre, il affirme, par ailleurs, que « des identitaires néonazis ont appelé à [son] assassinat sur des groupes Telegram ».

Une croix gammée a été peinte sur le logo de La France insoumise, tandis que des dégradations ont également visé le visage d’Allan Brunon. DR
Contrairement aux inscriptions à caractère antisémite retrouvées (entre autres) devant le cabinet d’un autre candidat, Hervé Gerbi, la croix gammée dessinée sur l’affiche d’Allan Brunon n’a suscité que peu de réactions. Mais l’association SOS Racisme 38 Nord-Isère, territoire où le militant insoumis a fait ses armes en politique, a fermement dénoncé par communiqué « les actes ignobles et les symboles nazis » ayant ciblé les affiches de campagne.
« Ces attaques ne sont pas seulement une insulte à sa personne mais une menace directe contre les valeurs démocratiques et républicaines que nous défendons tous », déclare l’association. Dénonçant « une campagne de haine orchestrée par des groupuscules d’extrême droite » contre le « militant insoumis et candidat engagé », SOS Racisme Nord-Isère appelle « à la mobilisation citoyenne pour défendre la liberté d’expression, le respect du débat politique et la lutte contre toutes les formes de fascisme ».
Reste à savoir si la croix gammée, dessinée pour épouser la forme du logo de La France insoumise, vise à menacer le candidat Allan Brunon… ou à l’insulter en le traitant de nazi. Ceci alors que de nombreuses accusations d’antisémitisme visent déjà le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, très engagé contre les actions militaires de l’État d’Israël sur la Bande de Gaza. Des accusations provenant autant de certains rangs de la gauche que de ceux de la droite et de l’ultra-droite.



3 réflexions sur « Dessin de croix gammée sur une affiche d’Allan Brunon : le candidat LFI à Grenoble porte plainte »
La croix gammée est bien sûr un symbole insupportable mais il n’y a pas de parti nazi en France. Par contre il y a un parti, c’est LFI, qui drague les Frères Musulmans, cette nébuleuse d’ultra droite dont le fondateur Hassan al Bana (et grand père de Tariq Ramadan) était partisan de Hitler.
https://www.lobservateur.fr/politique-trop-de-profils-inquietants-cedric-brun-claque-la-porte-de-lfi/
Certes, mais de mon côté je conçois tout à fait que les extrêmes se doivent de « cohabiter » à leurs manières.
NB : En souhaitant que la confrontation n’aboutisse pas à une extrémité … (qui pourrait aussi avoir des effets de bords sur des « innocents »).
Sur le principe ce serait dégueulasse, mais, ont-ils des preuves de ces soit-disant messages ?
Connaissant les facultés de LFI à manipuler les Grenoblois et les Français, je pense à gros coup d’intox pour faire parler, ce qui fonctionne parfaitement.
Ce genre de manœuvre a été largement employée par des politiques.
Et puis LFI nous fait preuve du pire que ce soit à l’assemblé, sur les réseaux sociaux ou dans la rue.
Ceux qui soutiennent les islamo-fascistes qui le leur rendent bien, ne vont pas nous émouvoir une seconde.