FOCUS – En adoptant la loi de simplification de la vie économique, l’Assemblée nationale a bel et bien enterré le dispositif de zones à faibles émissions (ZFE). Si des rebondissements sont encore possibles, la Métropole de Grenoble et sa ZFE étendue sur 27 communes de son territoire n’en est pas moins concernée par le vote des députés. Un vote que salue le député RN Alexis Jolly mais qui provoque la colère du groupe métropolitain Uma… et qui met en relief les contradictions de LFI sur la question.
Après un vote incluant leur suppression dans le texte de la loi sur la simplification de la vie économique le 28 mai 2025, les zones à faibles émissions (ZFE) ont bel et bien été enterrées avec l’adoption de la même loi par l’Assemblée nationale, le mardi 17 juin suivant. En attendant un rebondissement ?
Emmanuel Macron a en effet dit tout le mal qu’il pensait de cette décision et la plupart des députés du groupe macroniste Ensemble pour la République ont voté contre… un projet de loi émanant initialement de leurs rangs.
Que va devenir la zone à faible émission de la Métropole de Grenoble ? © Joël Kermabon – Place Gre’net
En attendant de potentiels développements, la Métropole de Grenoble est directement concernée par le vote des députés, alors que les véhicules sans Crit’Air, ou classés Crit’Air 3, 4 et 5 sont techniquement interdits de circulation sur 27 de ses communes1Bresson, Champagnier, Champ-sur-Drac, Claix, Corenc, Échirolles, Eybens, Fontaine, Gières, Grenoble, Jarrie, La Tronche, Meylan, Montchaboud, Noyarey, Poisat, Pont-de-Claix, Quaix-en-Chartreuse, Saint-Égrève, Saint-Martin‑d’Hères ainsi que le Domaine Universitaire, Saint-Martin-le-Vinoux, Sassenage, Seyssinet-Pariset, Seyssins, Varces, Venon, Veurey-Voroise.. Reste qu’un adoucissement des règles faisait déjà que la Métropole n’était plus tenue par la loi d’imposer la mesure aux automobilistes.
Alexis Jolly applaudit la suppression des ZFE
Une chose est sûre : le vote des députés a une nouvelle fois rempli de joie le député Rassemblement national de la 6e circonscription de l’Isère Alexis Jolly. Par voie de communiqué, celui-ci a salué la suppression de mesures « qui criminalisaient la voiture populaire et frappaient une fois de plus les Français modestes, les travailleurs et les artisans qui n’ont pas les moyens de s’offrir des véhicules électriques hors de prix ». Non sans souligner le rôle de sa formation politique dans cette suppression.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 62 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous
3 réflexions sur « Suppression des ZFE : joie des uns, colère des autres… et malaise de LFI en Isère »
Elisa Martin a fait chaise vide lors du vote. Quelle hypocrisie mais ça on le savait déjà. La lâcheté en prime.
Ça me rend tellement heureux, c’est beau
La meilleure nouvelle de l’année !