FOCUS – Parents d’élèves et professeurs du conservatoire de Grenoble ont fait du bruit devant le rectorat et au sein de la cité administrative Dode, mercredi 18 juin 2025. Ce pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme des rejets à répétition de dérogations pour accéder aux classes à horaires aménagés (Cha) du collège Charles-Munch. Un dispositif qui permet à des enfants de concilier apprentissage scolaire et enseignement d’une discipline artistique.
Une trompette, des casseroles et autres instruments réels ou improvisés. Il n’en fallait pas plus pour la trentaine de parents et professeurs rassemblés devant le rectorat de Grenoble, puis devant la cité administrative Dode, pour faire entendre leur colère, mercredi 18 juin 2025. Les raisons de ce mouvement d’humeur : des refus de dérogation répétés empêchant des élèves d’accéder aux classes à horaires aménagés musique (Cham) ou danse (Chad) du collège Charles-Munch.
Des banderoles ont été déployées devant le rectorat de Grenoble. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Les classes à horaires aménagés ? Un dispositif permettant aux enfants de suivre un enseignement artistique (musique, danse ou théâtre) tout en poursuivant leur scolarité avec des modalités adaptées à ce cursus parallèle.
Adeline, mère d’élève présente à la manifestation, le résume en quelques mots : « Suivre l’enseignement musique, ça veut dire aller trois fois au conservatoire par semaine. C’est très exigeant et difficile pour les enfants. Le Cha, c’est un format idéal si on veut que l’enfant continue à faire de la musique. »
Des classes à horaires aménagés très convoitées
Sur le territoire grenoblois, seul le collège Munch, à proximité du conservatoire, propose des classes à horaires aménagés. Mais pour la rentrée 2025 – 2026, une vingtaine de demandes de dérogation sur quarante ont été purement et simplement rejetées par le rectorat de Grenoble. Soit un nombre plus élevé que les années précédentes. Insupportable pour des familles dont les enfants pratiquent différentes disciplines depuis de nombreuses années et qui inscrivaient le dispositif Cha dans un véritable projet de long terme.
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