REPORTAGE – La deuxième semaine du procès, devant les assises de l’Isère, de Ludovic Bertin, meurtrier présumé de Victorine Dartois, s’est ouverte lundi 2 décembre 2024 avec le témoignage clé de son ancien meilleur ami qui l’avait dénoncé auprès des gendarmes. Quatre ans après, ce dernier a fermement maintenu ses déclarations en déroulant le fil des événements de septembre 2020 qui avaient conduit à la mort de la jeune étudiante en BTS, retrouvée étranglée et noyée dans un ruisseau.
« Je n’ai pas menti. Je l’ai fait pour moi, pour la famille de Victorine, pour tout le monde et aussi pour Ludovic parce que j’ai estimé que c’était ce qu’il fallait faire. » C’est avec le témoignage-clé de l’ancien ami d’enfance de Ludovic Bertin que s’est ouverte, lundi 2 décembre 2024, la deuxième semaine du procès du meurtrier présumé de Victorine Dartois.
L’accusé comparaît jusqu’au 6 décembre devant la cour d’assises de l’Isère pour avoir tué Victorine Dartois en 2020, à Villefontaine, et violé une autre jeune femme qui l’accuse de l’avoir étranglée et violée, ce que l’accusé conteste.
La voix ferme, campé droit devant Valérie Blain, présidente de la cour d’assises de l’Isère, ainsi que les assesseurs et les jurés, l’ex-meilleur ami de Ludovic Bertin a déroulé le fil des événements qui l’ont conduit à le dénoncer aux gendarmes, quatorze jours après les faits, en septembre 2020.
Cette nouvelle audience revêtait d’autant plus d’importance que c’est grâce aux déclarations de ce trentenaire que Ludovic Bertin a pu être confondu et l’enquête parvenir à son terme. En effet, l’accusé, « son ami, son frère », s’était alors confié à lui quelques jours après la découverte du corps de Victorine, retrouvée étranglée et noyée dans un ruisseau.
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