FIL INFO – Ce mardi 13 octobre 2020, la gendarmerie a interpellé et placé en garde à vue un individu dans le cadre de l’enquête sur la mort de Victorine Dartois a annoncé ce mercredi le parquet de Grenoble. L’auteur présumé est connu des services de la gendarmerie et de la justice pour « différents délits de droit commun », indique Boris Duffau, procureur adjoint.
Interpellé par le GIGN dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Victorine Dartois, cet homme âgé de 25 ans est actuellement « entendu par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie », rapporte ce mercredi Boris Duffau. Le procureur adjoint du tribunal judiciaire de Grenoble précise par ailleurs que les limiers de la gendarmerie ont, dans le même laps de temps, perquisitionné son domicile.
Ce mercredi, en fin d’après-midi, Boris Duffau a confirmé « la prolongation de la garde à vue de l’homme soupçonné du meurtre » par un juge d’instruction. Le parquet souligne en outre que l’auteur présumé « réside sur la même commune que celle de la victime ». De plus, complète le procureur, les services de la gendarmerie et de la justice ont eu à connaître le suspect « pour différents délits de droit commun ».
Une information judiciaire contre X pour « enlèvement, séquestration et meurtre »
Telles sont les seules informations lâchées par le parquet de Grenoble qui ne fournit aucun autre détail complémentaire sur l’enquête et les circonstances de l’arrestation du présumé meurtrier. En tout cas pas pour l’heure, « pour des raisons tenant au secret de l’instruction et à l’efficacité de l’enquête », tient à préciser Boris Duffau.
Le lundi 5 octobre, le parquet de Grenoble avait ouvert une information judiciaire contre X pour « enlèvement, séquestration et meurtre » de la jeune étudiante.
L’autopsie pratiquée en amont sur sa dépouille avait révélé qu’elle serait « morte par noyade avec l’intervention d’un tiers » écartant ainsi toute éventualité d’une mort accidentelle.
Victorine Dartois, étudiante en BTS âgée de 18 ans, n’avait plus donné signe de vie le 26 septembre au soir après avoir signalé par téléphone être sur le chemin du retour vers son domicile. Moins de quarante-huit heures plus tard, une équipe cynophile retrouvait son corps immergé dans un ruisseau sur la commune de Roche, proche de Villefontaine.