FLASH INFO – Le groupe d’opposition Société civile, divers droite et centre (SCDDC) du conseil municipal de Grenoble réagit après la décision envisagée par le maire Éric Piolle de publier un arrêté de réquisition des logements vacants à Grenoble. Les élus l’accusent en l’occurrence de se faire le chantre du « logement inconditionnel » que, selon eux, la municipalité serait bien en peine de pouvoir assurer.
Intervention de l’association Droit au logement de l’Isère et du collectif des écoles occupées pour demander la réquisition des logements vacants. © Joël Kermabon – Place Gre’net
« Avec ses nouvelles annonces de réquisitions de logements, la municipalité fustige à nouveau les propriétaires grenoblois, qu’elle accable déjà de la taxe foncière la plus élevée des grandes villes », attaque le groupe.
Et de reprocher qu’elle leur impose « le blocage des loyers, le permis de louer, [alors que] ces derniers subissent la plus faible valeur des biens par rapport aux villes comparables ». Les élus d’opposition en sont en outre convaincus : cette « détestation » ne produit aucun effet positif sur l’offre de logements à Grenoble.
« Que la municipalité donne l’exemple ! »
« Plutôt que cette surenchère folle, la municipalité devrait s’interroger sur tous ses propres logements vides, tels [que] cet immeuble rue Jay qui, faute d’entretien, a récemment inondé le magasin proche ou encore ces villas rue Argouges ou cours Berriat (avec jardin), vides depuis des années », préconisent les élus.
Le Dal avait lancé une pétition pour demander le rétablissement de l’eau, de l’électricité et du chauffage dans l’immeuble de l’Abbaye où ils avant été coupés. © Tim Buisson – Place Gre’net
Ces derniers n’oublient pas « l’utilisation provisoire de la cité de l’Abbaye où [la municipalité] avait coupé l’eau, le chauffage et l’électricité aux occupants qui s’y étaient abrités, ni les 70 logements sociaux gardés vides au 10 galerie de l’Arlequin dans l’attente d’une entente avec le bailleur sur le devenir de l’immeuble ».
Pas plus qu’ils n’omettent de citer « les centaines de logements sociaux […] autour du 25 rue Anatole-France, sans compter les milliers de locataires qui demandent leur mutation des logements sociaux en raison de l’insalubrité ou de la dégradation insupportable de leur qualité de vie ».
Bref, sur ce dossier comme sur tous les autres, « que la municipalité donne l’exemple avant de donner la leçon au monde et aux propriétaires pour faire face à sa démagogie sur le “logement inconditionnel” qu’elle n’a, évidemment, en aucune mesure, les moyens de tenir », concluent les élus.
6 réflexions sur « Le groupe d’opposition d’Alain Carignon fustige un possible arrêté de réquisition de logements vacants à Grenoble »
Favorisation des multi-propriétaires plutôt que des personnes en urgence de logement, association logement social et délinquance, des classiques de l’extrême droite.
Voui, les trafics autour des HLM de Mistral, l’Alma, Malherbe, Villeneuve, c’est de l’invention d’extrême droite. Qui selon vous commence au PS ?
Pour commencer, stopper l’accueil inconditionnel pour faire toujours plus de logements sociaux (40% à la citée de l’esplanade en devenir) responsable de tant de nos maux à Grenoble !
Libérer les appartements occupés par des familles de délinquants, les nourrices et dealers, ça fera de la place, mais pour ça il faudrait une volonté municipale Grenobloise plutôt que d’expliquer aux habitants de trouver un modus vivendi avec la racaille !
Que la mairie commence plutôt par foutre dehors les dealers des HLM qu’ils occupent.
Extreme droite et droite ensemble a Grenoble.. ils sont tombés bien bas et s’est bien fait. Carignon qui vole l’argent public on l’oublie vite. Les verts qui nous construisent une super ville petit a petit par contre on en parle moins de ca !
Pour rappel les questions de sécurité de ne sont pas gérer les mairies, mais par le gouvernement. A échelles local un maire ne peut rien faire, a part mettre des caméras, il ne pourra pas aller plus loin. Bref va falloir se réveiller et retourner a l’école
Voui, je suis effectivement à droite du NPA.