FOCUS – Le collectif Réconcilier Grenoble a présenté, lundi 12 mai 2025, les trente premiers noms de sa future liste candidate aux élections municipales de mars 2026. S’inscrivant dans une logique transpartisane, avec des personnalités de gauche, de droite, du centre et de la société civile, le collectif estime être le seul en capacité de tourner la page écrite par Éric Piolle depuis 2014. Ce avec pour chef de file Alain Carignon, l’actuel leader de l’opposition de droite municipale.
À un peu moins d’un an des élections municipales de mars 2026, le collectif de centre-droite Réconcilier Grenoble a présenté, lundi 12 mai 2025, les trente premiers noms de la liste – qui devra en comporter 59 – candidate pour les élections municipales, en mars 2026. Avec pour objectif affiché, celui de pouvoir définitivement tourner la page écrite par Éric Piolle depuis 2014 et de créer ainsi les conditions d’une alternance politique crédible à Grenoble.
Au mois de septembre 2024, le collectif n’était encore qu’un groupe de réflexion de centre-droite préparant une « alternative démocratique » pour les municipales. Quelques mois plus tard, en 2025, et dans cette même perspective, les deux comités Les Républicains de Grenoble1Ceux des première et troisième circonscriptions de Grenoble. ont annoncé soutenir la candidature d’Alain Carignon, l’actuel leader de l’opposition de droite, à travers la constitution d’un « front républicain ».
C’est dans l’arrière-salle de « La Distillerie » de la rue Président Carnot qu’a eu lieu la présentation du collectif Réconcilier Grenoble. © Joël Kermabon – Place Gre’net
« Nous sommes engagés dans une optique qui n’est pas du tout politicienne, a assuré Clément Chappet, le coordinateur du collectif. Vous retrouverez autour de cette table des gens qui sont du centre, de la droite, de la gauche, certains qui ont eu un engagement politique par le passé, d’autres non. Ce qui compte, c’est ce qu’ils peuvent apporter », a‑t-il précisé.
« Nous tendons la main à tous ceux qui veulent que ça change à Grenoble »
En tout cas, parmi les autres collectifs montés au créneau des municipales, « nous sommes le seul en capacité de l’emporter et aussi le plus préparé pour ensuite gérer la Ville de Grenoble et la Métropole dans la foulée », a estimé Clément Chappet.
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7 réflexions sur « Municipales : « Nous sommes les seuls en capacité de l’emporter », estime le collectif Réconcilier Grenoble, proche d’Alain Carignon »
Soyons réalistes.
La liste de Ruffin peut finir au coude à coude avec une seconde liste soit de droite soit de gauche centriste au premier tour. Et sans alliance entre la droite et cette liste centriste au second tour, la succession de Piolle sera assurée par Ruffin. Je crois que raisonnablement personne n’en veut aujourd’hui.
Aussi les commentaires qui dénoncent les candidats de gauche hors EELV/LFI ou les candidats de droite sous estiment la nécessité de créer cette alliance large de la gauche sociale démocrate, le centre et la droite pour gagner.
Et autant je ne veux pas du retour de Carignon, autant je ne me peux pas accepter ll’idee d’une poursuite d’une municipalité à la Piolle. Donc de la liste de gauche centriste ou de la droite qui arrivera devant dépendra probablement les chances de voir disparaître Piolle, et peut être d’exclure Carignon : C’est donc à la gauche centriste de trouver les recettes pour finir devant la liste de Carignon et proposer une alliance pour le second tour.
Encore faut-il que cette voix du centre puisse être incarnée : à date ce ne sont Cardinal, Salat et consorts qui peuvent y prétendre notamment si alliance avec Carignon il devait y avoir.
Ni Carignon, ni Piolle.
Que la gauche républicaine, le centre à sensibilité sociale, voire une droite modérée et moderne, s’unissent pour nous épargner la poursuite de l’expérience verte.
Alain, passe la main !!! Ni Carignon, ni Piolle !!! Ni vieux briscard, ni idéologue psychorigide !!
Grenoble mérite mieux. Purée, le centre, la gauche républicaine, bougez-vous !!!
Si Piolle n’avait pas eu la chance d’avoir l’éparpillement des voix sur trois candidats au deuxième tour des municipales de 2020, il n’aurait pas été élu.
Il compte sur ça pour sa doublure Laurence Ruffin.
Tiens, trois personnes qui se revendiquent présidents d’UQ. Au-moins les choses sont claires.
Ce qui est clair c’est que la municipalité a tout fait et le fait encore plus depuis 2020, pour court-circuiter les unions de quartiers ! 👎🏼
Certaines UQ sont devenus des officines politiques (voir les 3 gus qui se revendiquent présidents) donc en total mépris de la représentation a‑politique des habitants et de leurs souhaits que ces unions sont sensées représenter.
À partir de ce moment où elles ne représentent plus personnes à part un entre-soi de quelques dizaines d’individus braillards, à quoi bon les solliciter ?