FLASH INFO – Un sexagénaire suspecté d’être l’auteur du double meurtre perpétré dans la nuit du 3 au 4 octobre 2024 dans un logement situé à Crêts-en-Belledonne a été mis en examen puis placé en détention, jeudi 10 avril 2025. Il s’agit d’un voisin de l’une des deux victimes qui avaient fait l’objet d’une véritable exécution d’une balle dans la tête.
C’est à l’épilogue d’un mystère concernant un double meurtre auquel ont contribué des membres de la brigade de recherches de la gendarmerie de Grenoble. Ces derniers ont en effet interpellé un homme âgé de 63 ans, suspecté d’avoir littéralement exécuté deux personnes, dans la nuit du 3 au 4 octobre 2024 à Crêts-en-Belledonne : une jeune femme et son ex-conjoint, tous deux victimes d’un tir de balles dans la tête, comme l’a rapporté le Dauphiné libéré. Une information confirmée par François Touret de Coucy, procureur adjoint de la République de Grenoble.
Une fois la possibilité d’un homicide suivi d’un suicide écartée, restait la piste du double meurtre. Et pour cause : les gendarmes n’avaient trouvé aucune arme sur les lieux.
Des investigations menées sur commission rogatoire d’une juge d’instruction dès le 8 octobre, ont finalement amené les limiers de la brigade de recherche de Grenoble à fortement suspecter celui-là même qui avait, le soir du drame, averti les gendarmes de Meylan. En l’occurrence, l’un des voisins de la jeune femme retrouvée morte aux côtés de son ex-compagnon.
Le suspect avoue l’un des deux meurtres mais pas celui de sa voisine
L’individu, jusqu’alors inconnu de la justice, s’est présenté jeudi 10 avril devant la juge d’instruction en charge du dossier. « Il aurait reconnu avoir tué l’homme de 29 ans mais aurait nié être l’auteur du meurtre de sa petite voisine, pour laquelle il semblait s’être pris d’affection », précise le quotidien régional.
Pour sa défense, le sexagénaire aurait prétendu avoir abattu l’ex-compagnon de la jeune femme après que ce dernier l’eut lui-même assassinée. Une version qui n’a pas du tout convaincu la magistrate qui l’a mis en examen pour les deux meurtres. L’homme a ensuite comparu devant le juge des libertés et de la détention (JLD) qui l’a placé sous mandat de dépôt, comme le requérait le parquet. Reste désormais au magistrat instructeur à comprendre le mobile de ce double meurtre dont les contours demeurent encore flous.



