FLASH INFO – Trois des onze nouveaux suspects interpellés lundi 11 mars 2024, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Thomas à Crépol (Drôme) en novembre 2023, ont été présentés aux juges d’instruction, jeudi 14 mars. Le parquet de Valence a requis leur mise en examen pour “homicide volontaire et tentatives d’homicides volontaires en bande organisée”. Six autres personnes, arrêtées lors de ce coup de filet, ont en revanche été remises en liberté, tandis que les deux derniers suspects se trouvaient toujours en garde à vue, jeudi soir.
La liste des suspects s’allonge dans l’enquête sur le meurtre du jeune Thomas, 16 ans, tué d’un coup de couteau lors d’une fête de village à Crépol (Drôme), dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023. Après 96 heures de garde à vue, trois nouveaux suspects ont en effet été présentés, jeudi 14 mars 2024, aux deux juges d’instruction en charge du dossier, indique le procureur de la République de Valence Laurent de Caigny, dans un communiqué.
Ceux-ci font partie des onze individus interpellés lundi 11 mars, à Romans-sur-Isère et dans les environs, lors d’un vaste coup de filet effectué par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble, assistés de militaires d’autres unités de gendarmerie, agissant sur commission rogatoire.
Au vu des éléments recueillis, « le ministère public a requis la mise en examen des trois personnes présentées des chefs criminels “d’homicide volontaire et tentatives d’homicides volontaires en bande organisée” », précise le procureur. « Par ailleurs, le parquet a demandé le placement en détention provisoire des trois personnes concernées », ajoute-t-il.
Certains avouent des coups mais tous nient être le tueur de Thomas
Six de ces onze hommes ont en revanche été remis en liberté, sur décision des magistrats instructeurs, sans aucune charge retenue contre eux. Quand aux deux derniers suspects, ceux-ci se trouvaient toujours en garde à vue, jeudi soir, leurs auditions, menées par les enquêteurs de la section de recherches de Grenoble, se poursuivant. Ils devraient être déférés à leur tour devant les juges d’instruction drômois, vendredi 15 mars.
Selon Le Parisien, la majorité des suspects ont reconnu leur présence sur les lieux, cette nuit-là. Certains d’entre eux ont même avoué avoir donné des coups, mais uniquement avec les poings, sans utiliser d’arme blanche – bien que la présence de couteaux lors de la rixe ait été évoquée lors de ces interrogatoires. Et sans surprise, tous nient formellement être l’auteur du coup de couteau mortel, dont l’identité reste donc le gros point d’interrogation.