FOCUS – Le conseil municipal de Grenoble du lundi 24 mars 2025 a entériné une délibération concernant le protocole transactionnel destiné à indemniser l’entreprise Richardson dont l’entrepôt avait été dévasté par un incendie le 20 novembre 2021. À la clé, un préjudice colossal évalué à plus de 6 millions d’euros, auquel la Ville de Grenoble va devoir contribuer à hauteur de plus de 3 millions d’euros.
Un peu plus de 3 103 584 euros. Tel va être précisément le montant que la Ville de Grenoble va devoir débourser afin de contribuer à indemniser l’entreprise Richardson pour son entrepôt ravagé par un incendie, le 20 novembre 2021. Ce au titre d’un protocole transactionnel voté en fin de journée lors d’une délibération du conseil municipal de Grenoble, lundi 24 mars 2025.
À l’époque, les impressionnantes images de volutes de fumée noire s’élevant au-dessus du bâtiment de la société Richardson, situé 11 rue Honoré-de-Balzac dans le quartier Flaubert de Grenoble, avait fait le tour des réseaux sociaux.
En milieu d’après-midi, un important incendie avait en effet éclaté dans l’entrepôt logistique de l’entreprise, qui compte parmi les leaders français dans la distribution de salle de bains, de matériel de chauffage-climatisation, d’énergies renouvelables et de plomberie.

L’état de l’entrepôt de l’entreprise Richardson, le lendemain de l’incendie qui l’avait dévasté. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
Le feu s’était propagé dans le bâtiment – où étaient présents des salariés et quelques clients – à partir de l’une des caravanes d’un campement de fortune de Roms, mitoyen de l’entrepôt, rue des Alliés.
Le sinistre n’avait fait aucune victime, ni du côté des occupants du campement ni de celui des salariés de Richardson. Mais les dégâts s’étaient avérés colossaux dans les 2 500 m² incendiés, tout le stock de l’entreprise étant intégralement parti en fumée.
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6 réflexions sur « Incendie de l’entrepôt Richardson en 2021 : la Ville de Grenoble a présenté la douloureuse en conseil municipal »
Je fus animatrice à « La place » pour un tout petit temps.
Sa vocation fut de gérer les héroïnomanes.
Après sa fermeture … ce lieu fut laissé à l’abandon pendant plus de 10 ans … Donc plusieurs phases d” occupations
« Pousses toi de là que je m’y mette » est l” aboutissement des 100 ans de l’ère industrielle. (Moins de 1000 ans… une aspiration plus spirituelle, mais pas éternelle).
En bout de course, un coup de barre à droite, un coup de barre à gauche … le bateau s’use .
Pouvoir=argent … Dans le monde du capitaloconsumérisme le poisson se mord la queue. (Qui est la tête, qui est la queue?)
En serions-nous qu’à un début de conscience ?
« Un homme sans ses mains est un mauvais esprit ». « La division des taches n’est pas le partage des taches ».
L’écurie d” Augias a fortement contaminé les dieux.
NB : Je peux aussi vous fournir des photos souvenirs … La maison communale à base de 2 containers qui connut aussi le transport par « Perce neige » existe encore ! Elle n’a pas brûlé puisqu’elle eu a se poser ne fin de course.
Sur un aérodrome qui s’appelle une friche … toujours en friche … à Echirolles (à côté de la Viscose)
Mais je l” ai eu vue comme « maison communale » sur le lieu d’accueil hivernal , celui du cimetière.
Il fallait quand même un semi-remorque??? pour la transporter de son lieu de résidence d” été à son lieu de résidence d” hiver.
Je ne pense pas qu” elle ait pu être posé par hélicoptère
(Un kit à 3 morceaux ??? Toit, container1 conteiner2)
As-tu la photo de résidence d” hiver d” été .…
et même la photo de l’inauguration festive de cette salle commune ?
La municipalité n’avait pas fait son travail, et les Grenoblois vont devoir à nouveau casquer ! 😡
La douloureuse ? Pourquoi ce mot ? Alors que nous sommes si contents de payer plus de 3 millions d’euros parce qu’Eric l’intéri-maire (et mentor de Laurence Ruffin) a déclaré urbi et orbi que nous sommes ville d’accueil inconditionnel.
Ça paraît quand même incroyable qu’il n’y ait pas eu un temps de débat pendant le conseil municipal autour de cette broutille à 3 millions d’euros ?
Bien noté que la procédure judiciaire n’a pas abouti. Les précédents articles sur ce sujet évoquent une certaine indifférence de la municipalité et de ses représentants à propos de cette affaire. Y a‑t-il eu au moins des retours d’expérience pour éviter que ça ne se reproduise ? À moins que on se soit contenté de dire que c’est la faute à pas de chance, voire un simple dégât collatéral de l’accueil inconditionnel grenoblois ?