FLASH INFO – Un conducteur de bus a été testé positif au cannabis, place de Verdun à Grenoble, lundi 10 mars 2025. L’homme de 25 ans s’est vu retirer son permis de conduire et a été emmené à l’hôtel de police, d’où il est ressorti avec une convocation.
Un conducteur de bus a été testé positif lundi 10 mars 2025 place de Verdun à Grenoble, dans le cadre d’une opération de contrôle menée par les forces de l’ordre sur différents chauffeurs de véhicules de transports en commun. Depuis le décès d’une adolescente en Eure-et-Loir au mois de janvier précédent, tuée dans un accident de bus scolaire dont le chauffeur avait consommé du cannabis, une attention toute particulière est en effet portée à la sobriété des conducteurs, indiquent les forces de l’ordre à Place Gre’net.
Le conducteur, un homme âgé de 25 ans, s’est soumis à un test salivaire qui a permis de détecter qu’il avait consommé du cannabis. Il a été emmené à l’hôtel de police de Grenoble, d’où il est ressorti libre avec une convocation ultérieure, comme le rapporte Le Dauphiné libéré. La police nationale rappelle que conduire un véhicule de transports en commun après avoir consommé des stupéfiants constitue une “circonstance aggravante”. C’est pourquoi le permis de conduire du chauffeur a été saisi.
Le conducteur travaille pour la société Philibert, sous-traitante sur certaines lignes du réseau de transports en commun M Réso (anciennement M Tag). « Il ne s’agit donc pas d’un de nos conducteurs à proprement parler », souligne M Réso auprès de Place Gre’net. Qui reconnaît toutefois « ne pas être à l’abri d’une situation similaire ». Et indique avoir adopté « une politique de prévention, notamment avec une sensibilisation lors de la formation continue obligatoire des conducteurs, ainsi qu’un travail avec la médecine du travail si un comportement addictif est soupçonné ».
Mais ce n’est pas tout. « Depuis la fin de l’année 2023, nous conduisons également des tests de dépistages aléatoires alcool et stupéfiants sur une large population (conduite, atelier, contrôle prévention, maîtrise d’exploitation…) », précise encore M Réso à Place Gre’net. Et de conclure : « Cette affirmation de la politique de dépistage découle d’un travail avec un cabinet extérieur qui a débouché également sur la rédaction d’un guide à l’intention de l’encadrement de la population concernée ». La société Philibert n’a, pour sa part, pas (encore) répondu à nos sollicitations.



